jeudi 22 janvier 2015

Télé-travail et Timbres magazine : l'issue se rapproche (humour)

Depuis dimanche dernier, le dix-huit janvier 2015, le rédacteur en chef de Timbres magazine et d'un magazine immobilier, Gauthier Toulemonde lance une offensive médiatique, la dernière en librairie de son expédition en Indonésie fin 2013 et la première de la prochaine aux îles Chesterfield, en Nouvelle-Calédonie, collectivité particulière au sein de la République française.

C'est que ça se finance un mois au loin avec tout le nécessaire de survie : fondations d'entreprises et partenariat avec des laboratoires de recherche scientifique qui ont du mal à loger à demeure leurs étudiants sur ces îles complètent le produit des livres du premier voyage et les courriers vendus aux collectionneurs.

Le titre de l'article web de Paris Match, plus ancien trouvé avec Google Actualités, reprend ce qui m'amuse le plus dans ces aventures : « De l'open space à l'île déserte »... en y ajoutant le sous-titre du Parisien, le mercredi 21 : « Il veut prouver qu'il peut gérer son entreprise à distance ».

Comme les employés de Toulemonde qu'il évoque dans Le Figaro, non, l'île déserte me tente peu : au moins sur l'île principale, il y a des humains et même un bureau philatélique au centre de Nouméa. Dormir au milieu de bestioles climatiquement non tempérées sans humain en communication directe, avec formation survivaliste d'auto-couture de plaies,...

//début du mode humour//
Mais, comme je l'avais pensé l'an dernier, le siège de Timbropresse rue du Sentier doit commencer à peser financièrement pour que la litanie du télé-travail revienne de plus en plus fréquemment dans les médias largement invités depuis 2013 à rapporter l'aventure.

Timbres magazine sera-t-il le premier magazine philatélique à rédaction déconcentrée : bureau du chef en Nouvelle-Calédonie, de son adjoint en Amérique latine, de la secrétaire de rédaction en Afrique, de l'archiviste dans un corps de ferme transformé en dépôt d'archives, médiateur en charge du courrier des lecteurs dans son appartement au-dessus d'un Carré entreprises de La Poste, et le nomade parcourant la France et le monde chaque mois pour confectionner et expédier les pochettes-cadeaux de fidélité,...
//fin du mode humour//

Avantage vu par les philatélistes et les collectionneurs de timbres : que les médias généralistes sont obligés d'employer le champ lexical de leur passion pour évoquer l'expédition.

À mon humble opinion : tant mieux pour lui et sincèrement qu'il en profite puisque c'est sa passion, mais, concernant les produits dérivés, j'ai la nostalgie du voyage de Guyane de 2005 qui avait un véritable lien avec l'histoire postale des bouts du monde.

Complément du samedi 24 janvier 2015 :
Pour ceux qui préfèrent l'aventure depuis leur bureau, le site de Timbres magazine subit une rénovation du sol aux combles cette semaine, avec la sortie du numéro daté février 2015... avec archives et compte personnel.

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