lundi 16 mars 2015

5e portrait royal et retour d'allégorie chez la Monnaie royale britannique

Le lundi deux mars 2015, la Royal Mint a dévoilé la cinquième et nouvelle effigie royale du règne d'Elizabeth II destinée à apparaître désormais sur les pièces de monnaie britanniques.

Une page du site de la Monnaie royale rappelle que le travail du jeune - trente-quatre ans - graveur maison Jody Clark succède à ceux de Mary Gillick (prédécimal, 1953), Arnold Machin (décimal, 1968 et qui inspira ensuite les fameux timbres-poste), Raphael Maklouf (1985) et Ian Rank-Broadley (1998).
La nouvelle effigie par Jody Clark (capture d'écran, site de Royal Mint).
Le mensuel Stamp & Coin Mart daté avril 2015 consacre deux pages dans sa partie numismatique, au concours et à la pièce victorieuse : il y est signalé les principales différences apparentes d'avec l'effigie de Rank-Broadley : toujours mature, la reine est désormais plus sereine, affichant un sourire franc.

Et j'ajouterai une chevelure plus animée.

Le revers des pièces britanniques de deux livers sterling de 1997 à 2015 (site de Royal Mint).
Ce n'est pas la seule nouveauté annoncée : la pièce de deux livres change de revers. Après dix-huit ans de service, l'histoire des réussites technologiques depuis l'âge de fer jusqu'à l'internet - du centre à l'extérieur de la pièce, est remplacée par Britannia.

Anthony Dufort permet ainsi le retour de la fière allégorie britannique après une parenthèse de sept ans, liée à la nouvelle série de revers constituant un puzzle héraldique.
Les deux faces de la nouvelle pièce de deux livres sterling de 2015 signant le retour de Britannia (site de Royal Mint).
La nouvelle pièce vise peut-être également à rassurer les Britanniques qui semblent avoir aisément peur de la falsification et des fraudes monétaires... Un constat réalisé l'année dernière lors d'un séjour à Liverpool avec des billets de cinquante livres sterling et confirmé par une brève de Stamp & Coin Mart daté août 2014.

Dans le premier cas, les vieilles coupures de cinquante avaient été tellement falsifiées que les commerçants étaient très méfiants envers les nouvelles coupures pleines de signes de sécurité !

Dans le second cas, la chaîne de supermarchés Morrisons annonçait refuser les pièces de deux livres aux caisses automatiques car celles-ci les confondaient aisément avec des pièces étrangères bicolores de même format... Vive la production de masse.

La brève rappelait qu'afin de lutter contre tout cela - fraude et fausse monnaie - la pièce d'une livre digne actuellement d'un signe jeton sera remplacée en 2017 par une pièce à douze côtés ; une annonce de Royal Mint du dix-neuf mars 2014.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire