Comme le signalait Timbres magazine dans un dossier sur l'histoire des flammes postales françaises (n° de février 2007, pages 69-73), ces oblitérations illustrées sont en train de disparaître en France. Elles illustraient le courrier posté dans un bureau précis : vestiges archéologiques de Lattes, commémorations historiques locales ou nationales, etc.
Cependant, la rationalisation des activités de La Poste entraîne que tout le courrier est désormais oblitéré au centre de tri, d'où la disparition sur le cachet du lieu de dépôt. Dans les derniers cas d'oblitération apparus, voici ce qu'il reste :
A la lecture d'une lettre illustrée d'un lecteur de l'Écho de la timbrologie de mai 2007, on découvre que même une oblitération d'apparence plus classique (timbre rond et lignes ondulées) porte désormais un de ces codes, qui paraissent ne pas être des codes postaux.
Pour le passé, la disparition des flammes illustrées permet de clore la pléthore disponible aux collectionneurs.
Pour l'avenir, ces oblitérations dépersonnalisent... Claude Jamet illustre un article avec espoir : une oblitération nouvelle illustrée à l'occasion d'un festival de bande dessinée en Corse. Cet article rappelle également la situation en Allemagne : illustrées mais souvent mal frappées. Il y a aussi les cas inquiétants du Canada et du Royaume-Uni où les oblitérations sont immondemment mal imprimées.
Positivons donc pour le cas français : depuis ces quelques dernières années où ont été introduites les nouvelles oblitérations (à encre bleue d'abord, celles évoquées ici ensuite), les mentions sont immensément plus lisibles qu'avant. On peut espérer que cette lisibilité entraîne des tentatives d'illustration.
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