mercredi 4 avril 2007

Pour que les timbres servent à quelque chose

Comme Eric, j'ai reçu les cadeaux de nouvel an envoyé fin mars par Phil@poste aux abonnés de son service de vente par correspondance. Je suis moins enthousiaste que lui.

La gravure Mozart enfant de Jean-Baptiste Greuze me paraît plate et fade, photocopiée... où est la main du graveur ? Les deux gravures annuelles offertes aux adhérents par l'association Art du timbre gravé sont plus fortes.

Ensuite, le bloc Meilleurs vœux... Encore un bloc pré-personnalisé censé faire l'événement... et qui va nourrir la spéculation (article de Dominique sur le Blog philatélie). Un conseil à La Poste : qu'elle utilise des êtres humains pour faire ses gravures et laissent les philatélistes personnaliser eux-mêmes ce genre de bloc en les vendant avec des cases blanches...

Que vais-je faire des deux ? Certainement, les archiver. Peut-être m'en servir comme carte et timbres-poste. Oui, car, souvenons-nous qu'un timbre sert à expédier du courrier. Mais, la spéculation philatélique est à la mode en France ces dernières années.

Malgré cette proposition que je tiens toujours, je reste méfiant sur les émissions du type Harry Potter (émise en mars dernier en France). Sauf quand certains savent quoi en faire :

Cette enveloppe, récupérée auprès d'un collège, est affranchie de quatre timbres « Harry Potter », soit 4 fois 0,54 € = 2,16 € de port. Elle est froissée car elle contenait un recueil de poésies issues d'un concours scolaire organisé par l'association Poésie en liberté. Celle-ci a envoyé un exemplaire aux chefs d'établissement de collège et de lycée de Seine-Saint-Denis pour faire connaître l'opération. Par déduction - fort peu littéraire, l'ouvrage pèse entre 100 et 250 grammes (2,11 € est le tarif exact en lettre prioritaire).

Surtout, concernant le propos initial de ce billet d'humeur, une association littéraire se promeut en utilisant des timbres sur un thème littéraire, dans la semaine qui suit l'émission de ces timbres. BRAVO !

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