Décidément, à la revoir dans la presse, c'est pire qu'à la première impression... La Marianne de Nicolas est le bilan que je vis de cette présidence : la France regarde on-ne-sais-où, au mieux dans le vide, vêtu d'une robe de bure (baisse du pouvoir d'achat de la majorité certainement). À son passage, des étoiles, prétendument européennes, sont obligées de marcher au pas, de flotter dans les airs tels les navires d'une flotte de guerre, sans variété, sans distinction (un présage pour les petits États de l'Union européenne pour les six mois de présidence du Conseil par la France ?).
La France vue par son prince-président, seul à l'avoir choisi malgré 17 ans de consultation du public et 10 ans de respect de son choix, donc une œuvre interprétable d'après sa politique et ses opinions (note : je préfère vraiment ne pas savoir ce qu'aurait choisi l'autre candidate).
Après la lecture du quotidien métropolitain gratuit, me vient l'idée d'exprimer philatéliquement mon opposition à ce timbre. Comme pour les timbres du programme qui ne m'intéressent pas : ne pas acheter. Surtout, continuer aussi longtemps que possible après juillet 2008 à utiliser l'enjouée, espérante Marianne des Français.
Concrètement, six mois d'investissement pour environ cinq ans d'usage, commencés aujourd'hui par l'achat de feuilles d'appoint de petites valeurs.
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