Billet d'humeur
Cet article de Dominique et celui-ci de Claude Jamet sur la concurrence postale pour l'expédition/livraison des colis m'amène petit à petit à considérer une idée qui devrait faire frémir La Poste (les postes en général) et garantir ma tranquilité d'esprit.
Il me semble que jusqu'à présent, lorsqu'il est question de mise en concurrence des services postaux, ce sont les expéditeurs qui profitent d'un plus large choix d'opérateurs : baisse du coût d'expédition, temps de livraison garanti, tarifs économiques en cas d'envois en nombre, service adaptable, etc.
Sauf que... la plupart du temps, c'est le client final qui paient cette valeur ajoutée produite par le transport postal. C'est-à-dire : moi qui clique sur Amazon pour des DVD envoyés dans des colis peu discrets ou pour envoyer un mail à une association philatélique pour commander un ouvrage. Moi finalement qui supporte des temps d'acheminement non seulement longs, mais surtout aléatoires (d'une à trois semaines entre les États-Unis et la France). Moi qui doit supporter en temps, en contrariété et parfois en dépenses vaines, la non-arrivée d'un colis. D'après les réponses malpolies et condescendantes des opérateurs téléphoniques, j'ose à peine me demander comment le guichetier m'accueillerait pour une demande sur où est un colis non suivi.
Actuellement, des services sont proposés par les sites de vente à distance pour éviter ces péripéties : expédition rapide (avec passage obligée par la douane = TVA en contre-remboursement = La Poste va vous donner le colis dans les mains pour récupérer l'argent) ou service express (24h ou 48h chrono mais à un tarif...).
Et si, dans certaines types de commerce à distance, le client pouvait choisir l'opérateur postal (ou l'alliance d'opérateurs postaux) de son choix. Sur le créneau des colis de 500 grammes à 10 kilogrammes mettons, au lieu de laisser la boutique à distance choisir l'opérateur à qui elle va confier le colis, c'était celui qui désire ce colis rapidement, entier et sans perte qui choississait.
Je vais même jusqu'à imaginer (idéaliste que je suis) que les opérateurs postaux publics comme privés pour être sûrs que les consommateurs les choississent à chaque fois se battront à coup de garanties, de prix compétitifs et même d'abonnements.
En attendant, il est vrai, que pour la partie finale du trajet : tant que les opérateurs publics ne voudront pas comprendre que, en journée, nous travaillons pour nous permettre de commander ce que les colis nous apporte... j'attendrai... (air connu)
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