Avoir des connaissances travaillant dans un établissement scolaire permet de récupérer pas mal d'empreintes de machines à affranchir bleu (même si je passe les longues et éreintantes vaines tentatives d'explications que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de timbre-poste que ça ne m'intéresse pas... Seul, le professeur de technologie comprend tout de suite la logique de l'illustration.).
Voici une semaine de mars :
Visiblement, ces illustrations proposées par les fournisseurs de machines (exemple chez Satas) se généralisent. De haut en bas, une mairie, une association sportive et un syndicat.
J'ai du mal à atteindre les entreprises puisque j'ai plus contact avec des enseignants (devinez la discipline du destinataire du milieu ?) qu'avec l'administration et l'intendance.
Sinon, pourquoi sont-elles bleu ? Laurent Bonnefoy, un spécialiste comme le rappelle son statut de membre de l'Académie de philatélie, a rappelé les raisons récemment sur une liste de diffusion : les opérateurs postaux ont jugé cette couleur la plus lisible par les lecteurs-trieurs. En France, elles sont apparus le 15 juillet 2002 sur un premier jeu de machines à affranchir connectés aux serveurs de La Poste. La couleur se généralise avec le renouvellement des machines et des contrats avec La Poste, le rouge est toléré le temps de finir les stocks d'encre et de machines non connectées.
Sur le Virtual Stamp Club, une recherche des causes du bleu a rapporté des témoignages de la diversité des couleurs employées par les entreprises aux États-Unis pendant l'histoire de ces empreintes, alors que M. Bonnefoy rappelle que la couleur est fixée par l'Union postale universelle. Rouge uniquement jusqu'à la Convention de Pékin de 1999 (article RE306 point 2.2 pour ceux qui retrouveraient le texte sur le site de l'UPU), appliquée en 2001.
En dehors de la philatélie, je vous conseille la lecture du Bleu. Histoire d'une couleur de Michel Pastoureau.
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