Dans son numéro 1067 du 14 avril 2011 - et consultable en ligne, Courrier international proposait un article du journal Asashi Shimbu de Tōkyō. Un mois après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, deux reporters suivaient la reprise de l'activité postale dans le Tōhoku.
À Ishinomaki, soixante-dix personnes - employés, clients, passants - ont passé trois jours au premier étage du bureau de poste dans lequel par la grande vague a emporté courrier, motos, voitures et détruit les machines.
En une semaine, le directeur du bureau a relancé le tri à la main à l'aide des listes de survivants regroupés dans des camps. La solidarité d'entreprise a permis de retrouver des engins de déplacement et de l'essence rapidement.
Les quelques habitants présents en train de remettre les habitations les moins dévastés en état ou ceux abrités dans des centres de secours sont surpris et heureux de ce lien avec l'extérieur : pas tellement des factures que les ordinateurs de créanciers et les machines de tri de la mégalopole continuent de débiter malgré tout, mais par les cartes postales que les proches envoient à défaut de lien téléphonique en fonctionnement.
Référence : Kazuyo Nakamura et Takuro Negishi, « Les postiers, messagers de l'espoir », Asashi Shimbun, Tōkyō, avril 2011 ; traduction, Courrier international n°1067, 14 au 20 avril 2011, page 30.
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