Après un article sur les timbres-poste des couvertures de romans uchroniques, voici un billet de banque.
La nouvelle traduction française de The Man in the High Castle de Philip K. Dick (1962) est publiée, ce mois de février 2012, par l'éditeur J'ai lu et la traductrice Michelle Charrier. D'après quelques critiques, la traduction suit mieux le style originel de l'auteur états-unien
Adolf Hitler est représenté, regard vers l'avenir, sur un billet de cent dollars des États pacifiques d'Amérique. Les forces de l'Axe ont vaincu l'URSS et les États-Unis et se sont partagés le pays. Les EPA étant le satellite de l'Empire japonais. Les États des Rocheuses, un État à la merci des deux puissances. À l'Est, seulement évoqué par des rumeurs, les nazis y imposent leur régime et l'extermination des juifs.
Le lecteur suit plusieurs personnages des deux premiers États. À San Francisco, un agent allemand, se présentant comme un commerçant suédois, est reçu par un collègue japonais qui lui présente un antiquaire qui essaye de survivre en vendant des souvenirs de la grandeur des États-Unis. Dans les Rocheuses, une femme croise la route d'un vétéran devenu camionneur. Tous ont en commun l'utilisation du Yi Jing pour déterminer leurs actions à venir et la lecture d'un captivant roman qui raconte comment les Alliés ont gagné la guerre, écrit par l'homme qui vit dans le haut château...
Dans les conséquences imaginées de la Seconde Guerre mondiale, advenue et imaginée, l'idée que le vainqueur impose son système scientifique : Dick développe la fusée comme le moyen de transport intercontinental, et non, l'avion.
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