jeudi 2 octobre 2014

'Libération' par l'AFP, le plus pédagogue sur la forte augmentation des tarifs postaux

En reprenant hier, mercredi premier octobre 2014, la dépêche de l'Agence France Presse sur la très forte augmentation des tarifs postaux intérieurs de La Poste française le premier janvier prochain, Libération me semble expliquer le mieux les problèmes qui causent et seront causés par ce +7%.
Coûts de l'expédition d'une lettre et évolution du tarif d'expédition d'une lettre prioritaire jusqu'à vingt grammes (AFP via Liberation.fr). Remarquez qu'aucun article de presse ne s'interroge sur comment faire baisser le coût de la distribution, il ne faudrait pas braquer le lectorat.
Les autres médias focalisant sur le coût pour les particuliers et le risque d'aggraver la chute du recours à l'opérateur postal pour envoyer lettres et colis.

Allant même jusqu'à l'outil le plus stupide de la création médiatique : le sondage à question unique comme sur le site du quotidien languedocien Midi Libre. Et, hier soir alors que j'oubliai de sauvegarder l'adresse de la page introuvable ce matin, une majorité des internautes affirmaient qu'ils allaient envoyer moins de courrier...

Ce qu'ils font déjà, incités que nous sommes par les entreprises insistant de plus en plus à souscrire des abonnements ou des services par leurs sites web avec paiement par prélèvements ou carte bancaire.

Reste la facilité de l'AFP à parler du « prix du timbre », ce qui pour les collectionneurs de phi-vignettes postales a un goût amer de lait tiré d'une vache à lait.


Dernière joie, recommencée après l'augmentation de 2011, la Marianne des Français de Thierry Lamouche n'est pas morte et résiste face à ses deux successeurs, celle du deuil sous l'omni-Président, puis celle du quiproquo sous l'actuel. Et une belle image philatélique : une bonne boîte bien remplie de rouleaux de timbres à validité permanente rouges.

Dernière tristesse : malgré un beau graphique de l'infographiste idé, aucune référence à ce qui pourrait être décidé pour maintenir le coût d'expédition. La moitié est due à la distribution six jours par semaine par des facteurs aux tournées allongées desservant chaque boîte aux lettres de la nation...

N'est-il pas tant de se demander si recevoir du courrier le samedi est essentiel - exception des colis dont il faudrait pouvoir choisir la demi-journée - voire si une tournée un jour sur deux n'y suffiraient pas. Si, dans ces nouvelles zones bétonnées des couronnes périurbaines, un regroupement des boîtes par lotissement n'aiderait pas sur les postes carburant et temps de distribution nécessaires.

Que de sondages simplistes dans les quotidiens pour frigorifier des politiciens ambigus.

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