La victoire londonienne de 2015 doublée d'une thématique fort opportuniste... Perfide, dirons les Français. |
Exposition qui est au cœur des deux pages d'actualité avec photographies du vainqueur du Grand Prix, James Peter Gough (collection sur l'Union postale universelle et son impact sur les services postaux à l'échelle globale) et de la rosette grand-or pour le vainqueur du Grand Prix national, Alan Holyoake (Secured Delivery in Great Britain 1450-1852). Complétée par le palmarès des médailles grand or de la collection bolivienne de Arthur Woo à la thématique à plumes de Damian Läge, exposée après sa victoire à l'exposition-sœur thématique de Essen.
Un lecteur se plaint tout de même des deux rangées d'aérophilatélie mal éclairées et, je complète, dans lesquelles se trouvait la collection vainqueur de cette série : les pionniers de la traversée atlantique à partir de Terre-Neuve par Jean-Claude Vasseur1.
Les animations de prestige sont louées par Guy Thomas, autant que par son chroniqueur Richard West : les rarissimes moments de l'histoire postale par le Club de Monte Carlo, la plaque d'impression des Post Office de Maurice par la maison aux enchères David Feldman et les démonstrations de la presse du faussaire Jean de Sperati par la Royal Philatelic Society London, et avec le feuillet Winston Churchill en taille-douce, Jersey Post a permis aux visiteurs de rencontrer le graveur Martin Mörck.
Plus discrètement, derrière son stand de vente, la Royal Mail proposait également des petites conférences par ses créateurs de timbres telle Kate Stephens, dont plusieurs émissions sont consultables sur le blog du British Postal Museum & Archive.
Richard West, un des officiers de la Philatélie britannique, rappelle grâce à qui cette exposition intermédiaire a eu lieu malgré les doutes initiaux du principal financeur, la Royal Mail, et du monde associatif britannique : Bill Hedley.
Les nouveautés présentées dans ce numéro sont celles découvertes au Salon : la nouvelle série héraldique des timbres de distributeur Post & Go et la nouvelle étiquette pour machine de bureau de poste sur laquelle je reviendrai prochainement, mais également la faute d'orthographe qui a duré plus d'un jour sur les Post & Go de Gibraltar et son Wordwide up to 20g : un mot par courrier... digne retour aux premières cartes postales de quelques mots.
Au sujet des nouveautés, c'est le marchand internautique Ian Billings de Norvic Philatelics qui porte la controverse sur le bloc-feuillet du cent soixante-quinzième anniversaire du Penny Black dont sept mille cinq cents furent préparés avec surcharge Europhilex 2015 et vendus uniquement au salon et, en petites quantités, aux marchands.
Dans une lettre entière, Ian Billings décrit le processus de décision et de vente, les conséquences sur les collectionneurs arrivés trop tard chaque jour après la vente du quota quotidien, ceux qui ne purent se déplacer, les premiers jouristes déçus,...
Que des choses connues sur le continent, à Monacophil en 2009 ou lors de l'épisode dit de la Marianne du désir à Paris en 2010...
Hélas, pour monsieur Billings et autres collectionneurs de nouvelletés, l'expérience φrançaise montre que l'opérateur φl@télique ne comprend pas les raisonnements non financiers : voir dans le courrier l'annonce du second épisode des Trésors de la φl@télie et les soldes collector du c@t@logue d'été...
Bref, un grand moment où chacun a pu trouver ce qu'il cherchait, même des collections à étudier.
Note du mardi trois novembre 2015 :
1 : peu avant London 2015, Jean-Claude Vasseur a exposé sa collection de courrier aérien de Terre-Neuve au siège de la Royal Philatelic Society, feuilletable par ici.
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