Le gif animé de l'enveloppe d'après ses concepteurs et la boutique de TheComicNews.com. |
Le magazine vend ses entiers porte-timbre par lot de six, en trois formats, incluant les timbres nécessaires, pour douze dollars, et pour mot d'ordre : « L'USPS émet les timbres. Nous émettons les enveloppes sur lesquelles les placer. »
L'entreprise n'en est pas à son coup d'essai para-philatélique : en 1995, elle permit au bureau de poste de Santa Cruz, une des zones les plus libérales de Californie, de se débarrasser de leur stock de timbres-anniversaires de trente-deux cents à l'effigie du Président Richard Nixon.
Le jeu dessiné tel que trouvé dans une librairie d'occasion par un blogueur en 2012 (Hard-Boiled Poker at blogspot) |
L'amusement inspira les caricaturistes de presse : pour le bilan de l'année 1995 dans Metro, un hebdomadaire de la Silicon Valley, Steven DeCinzo proposait de rétablir l'équilibre politique avec sa propre enveloppe.
La nouvelle enveloppe de privilège de l'exécutif par Steven DeCinzo (Metro, vingt-huit décembre 1995). |
En France, les porte-timbres sont connus, au début du vingtième siècle, comme des vignettes à coller sur l'enveloppe, et sur lesquelles sont posés les timbres-poste : ils ont porté des messages de santé publique autant que de la propagande politique en faveur d'un prétendant au trône ou d'une Bretagne libre.
Aux États-Unis, ils sont connus sous le nom de collar (col, collier, donc entourant le timbre) et, d'après un article de Scott Stamp Monthly évoqué sur The Stamp Collecting Forum, sont explicitement interdits d'usage sur les entiers postaux, mais apparemment pas sur simple enveloppe.
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