Avers et revers de la médaille pour les primés de la compétition internationale de New York, créée par Niko Courtelis (site du World Stamp Show NY 2016). |
Dix jours tous les deux ans pour le Salon du timbre à Paris semblaient donc très optimiste, même si la Fédération nationale a dû mal à trouver chaque année une association volontaire en province. D'ailleurs, le programme de Paris-Philex 2016 a révélé que Phila-France 2017 aura finalement lieu à Cholet du vendredi vingt-huit avril au lundi premier mai.
Évidemment, avec ma focalisation depuis un an sur l'exposition philatélique, je me suis plongé dans la liste des collections en cour d'honneur, celles des invitées et celles des compétiteurs, ici classées par ces trois thèmes et par pays, ou par là en pdf selon un critère principal, dont celui du pays concerné par la collection.
Quatre-vingt-douze pays selon la liste des commissaires nationaux (plus quelques-uns pour un pays à triple représentation, le Mexique). Soixante-dix-huit seulement d'après la liste des collections en compétition, y compris les cinq du Club philatélique de Saint-Pierre-et-Miquelon dont Jean-Jacques Tillard en quête d'une troisième médaille grand or internationale avec Les Surcharges de Saint-Pierre et Miquelin au XIXe siècle.
Émis le neuf janvier 1982, le timbre de France consacré à l'archipel, sûrement présent dans la collection d'Éric Rességuier à New York (phil-ouest.com). |
Titillant ma curiosité, Éric Detchevery étudie les oblitérations de Nouvelle-Écosse sur le courrier de l'archipel... « Un jour, j'irai à New York avec toi... »
Au-delà, quelles collections remarquées par leur titre parmi les plus de quatre mille cadres proposés ?
Par leur thème ? Celle qui décevra les « ringards, masculins, vieillots » (aucune carte postale explicite) de Benedict Termini sur les timbres-fiscaux municipaux de prostitution de Rosario de Santa Fe en Argentine (en pdf par ici). Un safari photo dans le Masai Mara (Kenya) avec le Français Maxence Muller.
Par leur collectionneur ? Rien que la cour d'honneur en impose : le richissime philanthrope philatéliste William H. Gross propose les grandes raretés des États-Unis tandis que le one cent magenta de Guyane britannique a-t-il vraiment besoin de Stuart Weizman pour emplir ses deux cadres ? Oui car le dessinateur de chaussures est le propriétaire du timbre le plus cher du monde.
Par mes souvenirs de lecture ? Steven Walske présente trois collections ! Deux en cour d'honneur sur le Pony Express - souvenir de son livre cosigné - et les timbres des États-Unis de 1869 sur timbres de paquebot (packet mail) pour la France... Mieux en compétition : il a étendu ses courriers de blocus des guerres états-uniennes jusqu'en 1865 et la Guerre de Sécession, un demi-siècle au-delà de son article du London Philatelist de janvier 2015.
La liste des pays représentés par un collectionneur montre néanmoins de nombreux angles vides, notamment en Afrique : j'espère vraiment le succès d'initiative telle que celle du Conseil de promotion de la philatélie au Nigeria.
Logotype de l'exposition internationale de Boston 2026 (site officiel). |
Complément du dimanche vingt-neuf mai 2016 :
Trouvé en farfouillant le web, un philatéliste de Saint-Pierre-et-Miquelon est encore sur une des deux chaînes publiques de la collectivité française d'outre-mer : Fabrice Fouchard, président du Club philatélique de Saint-Pierre, a évoqué la philatélie dans Brumes de Capelans de mardi vingt-quatre mai.
En une vingtaine de minutes, il présente toutes les échelles des dernières années depuis l'envie de diffuser cette passion le plus largement possible dans la communauté îlienne jusqu'à l'exposition internationale de New York : des archives familiales à la boîte à chaussures pleine de timbres sur fragment; Mais aussi des projets possibles : depuis acheter (enfin) des panneaux d'exposition jusqu'à acquérir et ouvrir une maison de la philatélie à Saint-Pierre.
Encore un passage début juin avec des médailles ? ;)
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