dimanche 8 mai 2016

Uchronie ? Non histoire contrefactuelle !

Passionné d'uchronie et de quelles Histoires auraient pu avoir lieu SI notre Histoire n'avait pas suivi le cours que nous lui connaissons, mon regard tomba récemment sur la couverture d'une édition récente du livre de l'historien britannique Niall Ferguson.
Copie d'écran de la couverture du livre électronique dans son édition de 2011 (amazon.co.uk).
Le sujet a été évoqué pendant une semaine sur la chaîne publique française France Culture, début février dernier : des historiens anglo-saxons, et désormais quelques-uns français, pratiquent l'histoire contre-factuelle.

L'idée est à partir du déroulement réel, d'essayer pour l'historien de montrer dans quelle mesure et pour quels facteurs les autres chemins possibles n'ont pas existé - voire chez Ian Kershaw, en 2007, à démontrer comment les gouvernements de l'Axe se sont retrouvés face à des « choix fatidiques » (version poche française) quand ils ont déclaré la guerre à telle ou telle puissance, apparemment contre toute prudence.

Dès 1997, Niall Ferguson s'essayait à une « Virtual History » à travers une poignée d'études de cas professionnellement analysées à travers les alternatives, et suite à une introduction méthodologique sur l'intérêt intellectuel de cette approche.

Pour l'éditeur Penguin, il faut vendre... Comme souvent avec les choix d'intrigue des auteurs d'uchronie et pour les couvertures d'historiens contre-factuels, le portrait d'Hitler attire le regard. De temps en temps, un graphiste se voit demander de modifier un timbre plus facilement dans le domaine public (entre les soixante-dix ans de la disparition de l'artiste ou le Crown Copyright britannique).

Après un roman de 1978 montré ici, voilà le un penny rouge du Congrès postal universel de Londres, émis sous George V en 1929, repris pour un imaginaire nouveau congrès londonien en 1949 sous l'égide du Führer.

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