Les auditeurs affirment qu'ils ne peuvent pas garantir la sincérité des comptes... Un risque qu'avait refusé auparavant l'équipe d'audit précédente qui a jeté l'éponge en septembre. C'est encourageant pour les actionnaires.
Bref, pour l'année fiscale close en mars 2016, le groupe a perdu vingt-neuf millions de livres sterling, comparé à un chiffre d'affaires de cinquante-neuf.
Harry Wilson, collectionneur de timbres et nouveau dirigeant du groupe, est toujours à la une du site de Stanley Gibbons. |
Le projet d'une plate-forme web de ventes ouvertes à tous les vendeurs : fermée et revendue à son créateur initial à toute vitesse en juillet. Les deux entreprises de ventes aux enchères de biens collectionnables - autant que buvables et assoyables - de luxe auraient pu rapporter si elles avaient été gérées correctement au sein d'un groupe organisé... et n'avaient pas vu leurs capacités d'investissement siphonnées.
La fermeture illico du site marchand avait été précipitée, rappelle Rob Davies du Guardian, par une réévaluation à la baisse de quarante-trois pour cent (!!!) de la valeur des actifs du groupe (comprenant les timbres et enveloppes ?).
Mes pensées ne vont pas aux deux futurs chômeurs que sont les capitalistes néo-libéraux financiers qui ont causé cela, ni aux administrateurs qui ont laissé faire espérant remplir leurs poches sans effort d'aucune sorte : veiller à une entreprise sesquicentenaire et à ses employés, c'est trop demandé ?! Ça fait trop socialiste ?!
Mais, elles s'adressent aux employés de Stanley Gibbons, notamment aux rédacteurs de ses catalogues et à l'équipe de Gibbons Stamp Monthly qui en subissent très durement les conséquences malgré un travail et un service rendu aux clients de grande qualité.
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