dimanche 26 mars 2017

Exposition philatélique au Centre culturel algérien à Paris

Décidément, le nombre 55 paraît sûrement le plus raisonnablement courtois aux autorités des deux États pour évoquer le passé commun, chacun de son côté.

La version algérienne du site d'information Huffington Post signale que, mardi dernier, le vingt-et-un mars 2017, Sihem Lakhdari, la Directrice du timbre-poste et de la philatélie d'Algérie Poste, a inauguré par une conférence au Centre culturel algérien, à Paris, une exposition sur la philatélie de l'Algérie depuis 1962.
Huitième anniversaire du début de la « Révolution algérienne », ou « Toussaint sanglante » (ah, mémoire et histoire, digne d'un sujet de baccalauréat), au cœur de l'exposition philatélique du Centre culturel algérien à Paris.
Le lendemain de l'émission du timbre français pour les cinquante-cinq ans du cessez-le-feu du dix-neuf mars 1962 (date très controversée pour les rapatriés et les harkis), la Directrice a ainsi évoqué « L'histoire du timbre-poste algérien aux couleurs de l'indépendance » à partir du timbre émis le premier novembre 1962, trois mois et demi après la déclaration d'indépendance.

Ce timbre à forte surcharge de bienfaisance fut le premier émis par l'administration postale indépendante après les surcharges « E.A. » sur timbres métropolitains. Pour réviser ces derniers, vous pouvez consulter et élécharger l'article que Raoul Michau et Michel Soulie leur ont consacré pour le bulletin spécial du quatre-vingt-dixième anniversaire de l'Association philatélique de Montpellier.

Heureusement que l'histoire philatélique et postale de l'Algérie ne comprend pas que des moments aux mémoires douloureuses des deux côtés de la Méditerranée : occasionnellement ici même ou hebdomadairement là-bas.

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