Et si vous êtes un mercenaire au service d'une Agence - états-unienne ? - ? Voici la vidéo d'introduction du troisième épisode de la série Just Cause, sorti en décembre 2015. Rien que le titre signale toute l'ambiguité du jeu : au premier degré, le héros Rico Rodriguez se vend pour des « causes justes », généralement en déstabilisant très violemment les bases économiques, sociales et militaires d'un régime dictatorial.
Dans l'avion qui l'amène à Medici, le héros relis une carte touristique de propagande du dictateur (via vidéo de Fl0GaminG sur youTube, cinq décembre 2015). |
Le héros explique à son contact, un marchand d'armes dont la cargaison finira soit aux rebelles, soit au régime selon le revenu à tirer de la transaction, qu'il retourne dans son île natale pour d'occuper du régime du général Sebastiano Di Ravello.
Comment a-t-il su qu'il fallait y revenir après un premier épisode contre une dictature antillaise (2006) et un deuxième dans un détournement de l'Asie du Sud-Est (2010), donc une longue absence ?
Grâce à une carte postale montrant le dictateur caricatural dans son uniforme blanc et entretenant une grosse moustache, sur fond de paysage idyllique.
En la retournant, il laisse apparaître la correspondance, le timbre et l'oblitération en lignes horizontales (via vidéo de Fl0GaminG sur youTube, cinq décembre 2015). |
Évidemment, culte de la personnalité aidant, le timbre est à l'effigie du dictateur (via vidéo de Fl0GaminG sur youTube, cinq décembre 2015). |
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L'autre traduction possible du titre : « Just 'cause ».
Le joueur peut donc employer toute arme, ses grappins rétractables, avec parachute et combinaison ailée (ou banalement un véhicule) pour s'en prendre aux soldats, casernes, hauts-parleurs diffusant les discours du chef, réservoirs d'essence, etc. pour permettre à la rébellion de s'emparer de chaque localité et région du pays.
Ajout du dimanche six août 2017 : le bureau de poste de Manaea, la première localité libérée de la dictature par le héros/joueur (photographie d'écran). |
Sûrement pas le jeu le plus réflexif - sauf à méditer devant les paysages méditerranéens, absolument pas le mieux optimisé pour tourner sur un ordinateur sans ouvrir le capot des réglages graphiques. Développé par le studio suédois Avalanche et publié par le japonais Square Enix, il est disponible aussi sur PlayStation 4 et Xbox One.
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