mardi 15 août 2017

Occupations française et communiste au Royaume-Uni

Apprendre les langues par les timbres.
StampIT (littéralement, timbre-le) est l'atelier jeunesse de L'Association des sociétés philatéliques écossaises (ASPS).

Parmi les nombreuses activités et sessions que ses volontaires proposent aux écoles et autres organisations, figurent des jeux de plateau et cartes pour découvrir le vocabulaire des langues étrangères.
Le plateau du jeu de découverte du français, créé par StampIT de The Association of Scottish Philatelic Societies.
Après l'espagnol et le japonais, ce mois d'août 2017 voit la sortie de la version avec timbres de France. Chaque jeu peut se télécharger gratuitement sur le site de l'ASPS sous la forme d'un fichier compressé .zip ; il contient une notice explicative (rappelant qu'une version manufacturée peut être commandée), le plateau et les cartes-timbres.

Comprendre l'iconographie communiste par le billet de banque.
À partir du dix-sept octobre et jusqu'au dix-huit mars 2018, rapporte The Guardian hier lundi quatorze août, le British Museum de Londres va exposer une collection de billets de banque de pays communistes pour marquer le centenaire de la Révolution d'Octobre 1917 en Russie.

Cette exposition relaiera celle de la British Library qui se termine le mardi vingt-neuf août. Elle a présenté l'abondante littérature et iconographie de l'époque des deux révolutions russes et de la guerre civile qui s'ensuivit.
Billet de cent shillings somaliens de 1975, consacré exclusivement au travail des femmes : de l'allégorie multi-tâches à l'usine agro-alimentaire (image fournie par le British Museum via The Guardian).
Les billets yougoslave de 1955, somalien de 1975 et chinois de 1980 permettent déjà de voir ce que l'État veut montrer du communisme et ce qu'il souhaite de son peuple - jusqu'à susciter l'ironie du conservateur Tom Hockenhull. En effet, la femme somalienne doit tout à l'État : le défendre au fusil-mitrailleur, nourrir avec une bêche, produire avec la pelle, le tout avec le bébé en bandouillère !

Espérons que les notices seront plus factuelles et que la lecture ne sera pas que la critique capitaliste ultralibérale du communisme.

Une grande partie des billets exposés appartiennent aux collections du British Museum qui compte également une collection de cartes postales, elles aussi étudiées avec la distance critique de ce que veut montrer son créateur, son éditeur et finalement son expéditeur.

Les collectionneurs de timbres, de billets et de monnaie, ou intéressés par les graveurs ont intérêt à visiter le musée londonien - malgré les masses touristiques des voyages organisés, quelques noms connus de nos disciplines y ont leur place.

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