mercredi 22 février 2023

Première moitié de février 2023 dans le monde de la philatélie

 Petit résumé de trouvailles grâce à Twitter pendant la première moitié de février 2023.

L'affiche de l'émission de La Poste du Bénin.

Découverte avec retard, par un article d'Arnaud Koumondji dans Le Béninois libéré, La Poste du Bénin a émis une seule série en 2022, sept timbres représentant sept des trésors royaux rendus par la France fin 2021 après cinq années de débat français. Les trésors ont été exposés temporairement de février à mai 2022 à Cotonou. Actuellement, en réserves, le temps de leur installation définitive en musée, j'imagine.

Un des visuels utilisés sur son compte Twitter par la poste du Guatemala.

Le trois, Correos de Guatemala a célébré d'un timbre la Police nationale civile du pays... ce qui révèle un pan tragique de la police précédente et de l'histoire du pays en guerre civile de 1960 à 1996.

Entre 1981 et 1983, les forces armées répriment violemment jusqu'au génocide, d'après la Commission de clarification historique des Nations unies, de deux cent mille indigènes mayas des communautés rurales du pays. La réforme de la police civile fit partie des accords de paix.

Logotype de Mi Oficina.

Le quatre, Mi Oficina Philatelic Society, le groupe de philatélistes des Amériques, lance leur site https://www.mioficina.group/ . Rappelons que ceux-ci ont lancé des rencontres en ligne pendant les confinements anti-covid-19 en 2020, faute de pouvoir organiser leurs rencontres amicales lors des expositions philatéliques.


Le onze, Vaccari News a représenté les Cafés philatéliques à l'occasion de l'un d'entre eux alors à venir. Le service philatélique de Poste Italiane organise ainsi des rencontres avec les collectionneurs dans des villes sans association. Une idée à creuser ?


Le quinze, The Washington Times rapporte la demande adressée par l'United States Postal Service à l'État fédéral de modifier le manuel du courrier. Face à l'inflation de faux timbres-poste, l'opérateur public souhaite considérer tout courrier affranchi avec ceux-ci comme « abandonné » afin de ne pas supporter les coûts de la mise en taxation, du refus de celle-ci et des va-et-vient avec l'expéditeur.

Certes, ceux qui achètent des timbres très récents à prix suspects sur des sites usurpant l'identité de l'USPS réviseront leur esprit critique, mais que penseront ceux volés par leur commerce de proximité vendant consciemment des timbres frauduleux ?


En France, le même jour, qui veut tuer son chien l'accuse de la rage : France info rapporte les propos du président de La Poste Philippe Wahl devant la Commission des affaires économiques du Sénat : la lettre dématérialisée imprimée prioritaire lancée le premier janvier 2023 fait un flop, d'après lui.

Sauf que si les sénateurs et les journalistes suivaient les enquêtes des associations de consommateurs, il rappellerait que l'abandon de la livraison le plus rapide à moindre coût - le service universel - est la priorité du Groupe La Poste depuis que l'État-actionnaire veut que la poste soit rentable...

Et je ne relancerais pas les conditions d'emploi et de travail des livreurs de colis des filiales de droit privé du groupe public...


Le seize, sur le site du magazine mensuel L'Histoire (apparemment hors numéro imprimé), l'historien du Groupe La Poste Sébastien Richez raconte l'histoire de la poste française et de ses tarifs, fin de la lettre prioritaire oblige, de l'Ancien Régime aux turbulences actuelles demandant une inventivité pour maintenir le métier de facteur.

Mise à jour du jeudi trente mars 2023 : Apparemment, l'article de Sébastien Richez sera publié dans le numéro d'avril de L'Histoire (numéro 506).

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