mardi 5 août 2025

Très triste nouvelle : dernier numéro pour Stamp Magazine

 Jeudi prochain, le quatorze août 2025, le mensuel philatélique Stamp Magazine publiera son tout dernier numéro après neuf décennies dans les kiosques britanniques.

La couverture du dernier numéro, daté septembre 2025, de Stamp Magazine qui termine avec la variété de sujets qui le caractérise.

Dans son dernier éditorial, Guy Thomas évoque les réponses connues de cette fin : la baisse des ventes et des revenus publicitaires, ainsi que la montée des coûts du papier et de la distribution qu'elle soit postale ou en kiosque.

Pour les lieux de presse, WHSmith a décidé de vendre ses magasins en ville au Royaume-Uni, qui sont déjà des mini-marchés en eux-mêmes : presse et littérature, mini-repas rapide, loisirs créatifs, location d'espace à Post Office Ltd, etc. Le groupe veut se recentrer sur les aéroports et autres lieux à plus forte valeur ajoutée.

La disparition de Stamp Magazine va constituer un grand manque pour moi qui y suit abonné depuis 2007. Outre les nouvelles émissions britanniques, le mensuel présentait une grande diversité de pays au-delà du Commonwealth, leurs timbres et usages de 1945 à nos jours, thématique, manière de parler des timbres beaucoup, de courrier et tarifs aussi.

Ainsi, les auteurs réguliers ont proposé des regards renouvelés sur les émissions semi-modernes et modernes du Royaume-Uni, sur les artistes du timbres et leurs graveurs.

En 2020, le magazine avait été marqué par le confinement avec un numéro reporté, un allègement brutal de la pagination. Le titre a aussi nomadisé entre quelques groupes de publications ou d'activités de loisirs... En vain.


Les abonnements en cours sont reportés vers Stamp Collector de l'éditeur Collectors Club of Great Britain, qui a déjà récupéré l'adresse http de Stamp Magazine.

En quelques années d'abonnement, j'ai bien moins accroché à ce titre, très britanno-impérialo-centré, même si des auteurs y pratiquent une histoire postale et sociale intéressante.

Gibbons Stamp Monthly est plus encyclopédique. Mais, ce périodique et les catalogues Stanley Gibbons sont désormais à la remorque de groupes capitalistes successifs, tendant de traire le plus de profit de la marque de 1856 et de quelques timbres prestigieux. Actuellement, la filiale philatélique est en crise et endettée auprès de sa maison-mère, dont les obsèques sont le revenu principal, suite à l'achat du One Cent Magenta, qu'on espérait rentabiliser en en vendant des reproductions NFT !!!

Au terme de mon nouvel et inattendu abonnement à Stamp Collector, ce sera la fin de mes lectures mensuelles britanniques puisque le défaut des deux survivants est de forcer la main à l'abonnement renouvelable par prélèvement automatique... Pas mon envie.

En espérant retrouver les auteurs de Stamp Magazine tout de même, et espérant le meilleur aux employés.

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