À peine le temps pour HothBricks, le blogueur spécialisé des nouveautés Lego, d'annoncer la mise en vente vendredi douze décembre 2025 d'une boîte spéciale au Musée de La Poste, à Paris et sur sa boutique web, que le produit est déjà épuisé le samedi à la pause de midi.
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| Le set privé 230925 du Musée de La Poste : un petit bureau, dont l'avantage tient surtout aux briques sur lesquelles les logotypes du Groupe La poste sont imprimés (via HothBricks). |
Pour cinquante euros moins un centime, cent pièces permettent de construire un bureau de poste (les visuels ne montrent que la façade et pas le possible intérieur), un vélo jeune orangé et un facteur.
Selon le principe du prix par brique en neuf non ouvert, c'est très cher, donc limité aux amateurs de la poste, d'un souvenir du musée, pour une reconstitution urbaine ou de village en briques danoises.
Le prix comprend, bien entendu, l'impression des briques personnalisées (qui rappelle les licences des marques de films ou de dessins animés), la société de conseils, et surtout le coût de la confection spécifique d'une petite série.
La boutique du musée annonce trois mille sets numérotés... Je croirais lire les publicités de Philaposte pour les NFTimbres... à plusieurs fois huit euros de faciale ET LE TIMBRE NUMÉRIQUE dont il ne faudrait pas le séparer.
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| Sur eBay, samedi vers quatorze heures... du double au quadruple. |
Entre la lecture des commentaires du site HothBricks et la consultation hier, samedi treize décembre 2025, d'offres de ventes du set sur eBay, je confirme une perte de foi envers une partie de l'espèce humaine : les charognards spéculateurs.
Sur le blog, les témoins signalent l'apparente non limite de la quantité pouvant être commandée... Oui, les vrais rats créateurs de pénurie seront ultra-minoritaires, mais bon, j'espère que, lundi matin, il sera fait du ménage dans les commandes extravagantes.
Seuls, deux sets sur les huit de ma capture semblent avoir été achetés au Musée avec photographie prise sur un parquet ou une table en bois. Les autres rentabilisent déjà une commande probablement même pas encore définitivement validée.
De cent à deux cents euros alors qu'en fouillant un stock personnel de briques, en commandant les quelques qui manqueraient directement à Lego en neuves ou sur un forum d'échanges entre particuliers, on peut reconstituer un modèle non officiel.
Les bricoleurs recréeront un moyen (illégal : marques déposées) de coller, imprimer les logotypes. On peut même envisager de personnaliser le set amateur avec le logotype et les couleurs de sa poste préférée.
Seul petit point rassurant du côté de la direction du musée : un acheteur s'étant rendu à la boutique du Musée indique que seul un lot de cinq cents a été mis en vente vendredi.
Certes, j'avais haussé un sourcil quand j'avais découvert, en 2023, que la voiture postale (set 230923) n'était en vente qu'au musée à Paris... L'approche de Noël permit à un ami parisien de m'aider à l'acquérir sans hâte. Au moins, la vente s'écoulait au rythme des visiteurs et des curieux tombant dessus.
Là, une impression de premières heures du Monacophil 2019 ou de poubelles du Salon d'automne pleine des livrets jetés pour n'en conserver que les timbres hors-programme... Il serait intéressant de savoir si le musée (pas que la boutique : les expositions) a été davantage visité vendredi et samedi.
Oui, la mignonnerie de ce bureau fera que je ferai un tour sur la boutique web demain ou mardi, mais bon, j'ai un stock de briques anonymes, ainsi qu'assez de Lego postaux pour décorer : le bureau aux murs bleus et le facteur en side-car de ma jeunesse, une poste aux chouettes en marge d'un set Harry Potter, le bureau de poste du Père Noël qui attend son tour de montage.









