samedi 18 août 2007

James Baldwin

Ce matin, passage chez le marchand de journaux, et hop, le regard du philatéliste encore accroché sur quelque chose d'inattendu : la couverture du roman Lettre à Jimmy d'Alain Mabanckou, à peine sorti.


La sur-couverture du roman (site Congopage.com)

En haut et en bas, les deux derniers types de France d'usage courant se reconnaissent facilement : en bas, deux Marianne du 14 juillet à validité permanente (pas de valeur faciale) rouge et autocollantes (dentelure latérale ondulée), et en haut, une Marianne des Français à validité permanente verte (courrier non prioritaire).

Au milieu, un timbre des États-Unis sur le sujet de l'ouvrage : l'écrivain James Baldwin (1924-1987). Le timbre est émis le 23 juillet 2004. Le portrait est de Thomas Blackshear II, d'après une photographies de l'écrivain dans les années 1960 et l'arrière-plan s'inspire d'une rue d'Harlem, où Baldwin est né, fixée par Berenice Abbot en 1938. L'enveloppe sur laquelle est apposée le timbre non oblitéré porte le nom de Saint-Paul-de-Vence où l'écrivain finit sa vie.

Blackshear est connu pour ses statuettes de scène d'inspiration chrétienne et noire-américaine, ainsi que pour plusieurs timbres. Berenice Abbot est liée à la génération perdue, ces écrivains et artistes des États-Unis qui ont, un temps, émigré à Paris dans l'entre-deux-guerres.

J'avoue que mon inculture (ou mon trop-plein de culture hyper-contemporaine) me fait découvrir grâce à cette couverture philatélique cet écrivain. Le service communication de Fayard a réalisé la moitié de son objectif (le second étant l'acte d'achat).

Pour en savoir plus sur le livre lui-même, cliquez sur le lien sous la photographie.

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