Les commerces philatéliques, le stand philatélique de la Royal Mail et quelques autres commerces très concurrentiels du centre de Londres (notamment, sandwicherie franchisée et multimédia) offrent une qualité stupéfiante pour un Français : les vendeurs - propriétaires comme simples employés - londoniens sont sympathiques, polis, courtois et prévenants.
Pendant ces deux jours londoniens, que ce soit pour aller chercher un petit opuscule, oublié depuis des années, dans la réserve ou pour retrouver la saison de votre série télévisée préférée en DVD, le vendeur s'y rend sans broncher, sans aucun signe que de vous vouloir satisfaire le client. En France, haussement de sourcils, soupirs ou direction vague de l'emplacement supposé de l'objet auraient suffi au vendeur. Plus encore, le vendeur de Zavvi (nouvelle enseigne des anciens Virgin Megastore) du deuxième étage est allé de lui-même voir si le coffret que je cherchais ne se trouver pas encore dans les rayons d'appel du rez-de-chaussée et est remonté pour me rapporter l'état du stock. À Paris, ça aurait été rapide : « Allez voir au rez-de-chaussée. Sinon, c'est qu'on n'a plus ».
Tout cela avec le sourire et un final « Cheers » incitant à revenir. Qu'aurait apporté l'Union anglo-française ?
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