De retour de vacances dans la France où il fait toujours beau (à mes yeux de natif en tout cas, les migrants du Nord, sous l'orage cévenol, ont parfois du mal hin, hin, hin), j'ai découvert la nouvelle politique d'ouverture de La Poste pour ses points philatélie, ces bureaux spécialisés dans la vente des timbres et produits philatéliques.
Au moins un par département avec un personnel très qualifié et très charmant, toujours prêt à rendre service, le point philatélie voit depuis début avril ses horaires fortement réduits : uniquement le matin de 10 à 13 heures du lundi au vendredi plus un après-midi par semaine. Point final. Les deux préposés passeront le reste de leur service dans le bureau principal voisin où une affiche signale qu'ils recevront avec plaisir les collectionneurs (dont les réservataires venant chercher leurs timbres sous cellophane - Jean-Pierre Coffe peut-il venir aider les collectionneurs français ?), mais sous la pression de l'impatiente foule des clients de La Poste qui a la légendaire incapacité d'ouvrir un guichet supplémentaire en cas d'affluence inattendue.
Dans la préfecture de 250 000 habitants au milieu d'une aire demi-départementale et ultra-touristique de 500 000 habitants, les clients sont amers - les guichetiers font bonne figure malgré tout. D'ailleurs certains des premiers ont le même problème que moi : comme nous achetons par un point philatélie, nous sommes punis, plus de catalogues. Pan sur le nez.
En observant cette pièce que je fréquente régulièrement depuis 1989, la saisie des achats a été tout juste changée : finie les listes des émissions et hop quantité ajoutée rapidement. Maintenant, il faut saisir le code (à retrouver dans la liasse de photocopies - merci d'avoir demandé un timbre de Monaco de 2004...), codes qui sont totalement différents de ceux du catalogue et du site de vente par correspondance de Phil@poste...
Et je pensais la philatélie suffisamment rentable pour La Poste d'après la part majoritaire de timbres vendus qui n'affranchiront jamais une lettre... Visiblement, les cost killers ont toujours des idées.
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