Dans la rubrique « New Collector » du Gibbons Stamp Monthly de janvier 2009, John Holman signale de nouvelles idées de collection à partir d'anciens timbres et documents éclairés sous un nouvel angle.
Le passage à l'euro de nombreux pays depuis 1999 lui fait proposer aux Britanniques de s'intéresser aux timbres à double faciale et aux courriers à double devise. Et donc, de surveiller les démonétisations qui peuvent advenir (sauf en France). Cela ne concerne pas seulement les voisins de l'Union, mais également le Royaume-Uni.
En effet, trois démonétisations philatéliques ont eu lieu outre-Manche (et en Irlande pour la première).
En 1915, les timbres à l'effigie de la reine Victoria, morte en 1901, ne sont plus utilisables sur le courrier.
En 1930, c'est au tour de ceux du roi Édouard VII, mort en 1910. Le processus est donc très progressif et n'a pas dû effrayer les tenants du timbres toujours utilisable, même si définitivement charniéré à une page d'album.
C'est l'adoption du système monétaire décimal de 1971 qui rend caduc, le 1er les timbres libellés en shillings (s. ou /) et en pence (d.). Ceux d'une livre entière aux types Château de Windsor et Machin ont droit de subsister.
À cela, il faut ajouter la possibilité d'utiliser au Royaume-Uni les timbres envoyés dans les bureaux à l'étranger tant que leur surcharge ne modifiait pas la valeur faciale. Des collectionneurs ont bien dû s'amuser à employer des timbres britanniques surchargés pour Nauru (avant la décimalisation) ou Tanger sur leur courrier.
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