Finalement, une fois oubliés les deux cents quarante « timbres à valeur ajoutée » de nos régions, l'avril philatélique français est assez calme.
L'écrivain et politicien Aimé Césaire méritait un timbre (peut-être pas une de mes études de texte de lycée ; souvenir d'enfance d'une pluie sur un toit de tôle). Ce sera fait le 21 avril 2009 avec premier jour à Fort-de-France et au secrétariat à l'Outre-Mer à Paris, pour la première année après sa disparition.
La photographie copiée-collée montre un homme de conviction... mais invite-t-il à découvrir ses convictions, son œuvre ?
Le week-end suivant, ce sera une Fête du timbre bis : environ quatre-vingt villes listées en lieu de premier jour par Timbres magazine (le centième numéro de la fusion Le Monde/Timbropresse, dans un an le dixième anniversaire).
La cartographie de ces mises en vente anticipée serait-elle la cartographie de la philatélie associative active ? du réseau phil@postal de proximité ? des derniers guichetiers points-philatélie en sursis ? des correspondants de quotidiens régionaux en quête de sujets ?
Au moins, pour les deux carnets de douze timbres autocollants, ont-ils choisi Guy Coda. Cela pardonnera-t-il les excès ?
Oh... mon costume diabolique m'inspire de nouveau : en fait, les deux cent quarante timbres à 0,23 euro le droit de les acheter, c'est pour payer un artiste de qualité pour les carnets.
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