samedi 7 novembre 2009

Y a-t-il grève ? Du ressenti aux solutions

Entre ouverture de nouvelles plate-formes de traitement de courrier, peur des employés des centres de tri fusionnés et débat au sénat de la loi française sur l'avenir (privatisé ?) de La Poste, des grèves locales ont eu discrètement lieu en France pendant le mois d'octobre. Quelles preuves faute de mentions dans la presse ? Une vague impression de courrier ralenti que confirme plus sûrement Postcrossing.

Vingt à trente-cinq jours après glissade dans une boîte et mes cartes postales cherchent encore leur chemin vers la Chine (autant la républicaine que la populaire), l'Australie et les États-Unis. Habituellement, c'est entre trois jours pour nos grands alliés occidentaux et maximum dix jours pour Taïwan, certainement le temps d'éviter son gigantesque voisin dictatorial.


Face à ces soucis, la Royal Mail a trouvé une solution pour faire bonne figure face aux destinataires en cas de grève nationale : ne plus mettre de date sur les cachets d'oblitération comme l'a découvert cette semaine Ian Billings.


De leurs côtés, les grands sites de ventes par correspondance communiquaient par mail auprès des clients pour les rassurer. Amazon.co.uk garantissait pour le prochain mouvement de novembre que tout passerait, sauf peut-être un ou deux jours de retard pour certains colis spécifiques à l'intérieur du Royaume-Uni.

Quelles sont les solutions ?

La Royal Mail a-t-elle garanti le service pour ses gros clients ? Aisément faisable pour la collecte, le traitement et le voyage de centre à centre... mais plus difficile pour la distribution en dehors des zones de forte densité.

L'utilisation d'opérateurs privés ? Soit aux frais de l'expéditeur qui ne veut pas déplaire à ses clients. Soit aux frais (déjà dans le rouge) de la Royal Mail pour ne pas perdre ses gros clients en cette période d'ouverture à la concurrence.

8 novembre 2009 : le Sunday Times du jour constate une certaine effervescente de petits concurrents locaux.

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