samedi 3 janvier 2015

Contre un moustique plus petit qu'un centime

Message numismatique d'utilité générale

Depuis une décennie, le moustique-tigre s'est implanté en France métropolitaine, espèce invasive originaire d'Asie du Sud-Est, un des charmes écologiques de la mondialisation des échanges.

L'inquiétude est que ce moustique peut transmettre des maladies tropicales s'il croise un porteur, revenant de voyage par exemple. Comme ce fut le cas à Montpellier, en octobre dernier, avec une mini-épidémie de chikungunya.

Comment limiter son installation alors que le développement durable a remis en cause certaines politiques chimiques de démoustication à grande échelle ? Autour de Montpellier, cet été, le courrier des lecteurs de La Gazette de Montpellier montra un ras-le-bol face à une présence plus massive des moustiques habituels.

Une comparaison entomologico-numismatique
Depuis quelques saisons, le message des autorités est donc : « Soyez secs avec les moutisques », le slogan sur les prospectus largement distribués dans les boîtes aux lettres des résidences des départements du Languedoc-Roussillon, pendant l'été 2014. S'assurer qu'aucune eau stagnante ne permettent la ponte et la croissance des larves de cette espèce et donner les trucs pour gérer celles que les habitants ont besoin : couvrir la piscine, entretenir son bassin d'agrément et y implanter des poissons gourmands de larves.

Ayant passé une bonne partie de l'été en Angleterre, tout en passant mon temps montpelliérain en étage élevé dans un quartier assez sec, je n'ai croisé le petit rayé qu'une fois, à neuf heures du matin, en allant faire des courses... Ce spécimen a confirmé la réputation que des connaissances m'avaient laissée, un an auparavant : il s'accroche au sombre et est très collant.

La dernière de couverture du prospectus distribué dans les boîtes aux lettres des résidents de l'Hérault, pendant l'été 2014 (Agence régionale de santé Languedoc-Roussillon).
Fin août, quand il est venu le temps de trier le courrier non urgent de l'été, ce n'est pas la propagande sanitaire qui m'a marqué - la télévision a largement réalisé sa mission depuis que la Côte d'Azur est touchée, c'est l'image permettant de distinguer le tigre à rayures des espèces locales : sachez lequel vous empêche de dormir ou de profiter de votre terrasse le soir ou le matin.

Pour donner une échelle, le montage le présente à côté d'une pièce d'un centime d'euro, d'utilisation courante vu l'assombrissement de la face commune et une saleté qui a dû protéger la zone plus luisante en haut à droite.

Ce n'est pas de la grande collection lol

Aucun commentaire: