Si le premier, présenté jeudi dernier, respecte peu les pièces de monnaie collées à même le support ; le second maltraite les timbres et met en valeur les pièces.
Face avant du souvenir Farewell to the Half Pence. |
Est marquée la disparition de la pièce d'un demi-penny décimal, en bronze, apparue en 1971, frappée pour la dernière fois en 1984 et démonétisée à la fin de cette même année.
Trouver des pièces en assez bon état ne devait pas être difficile, j'imagine : échange une plus grosse pièce contre des rouleaux de demi-pence.
On s'interrogera sur le choix des territoires : Grande-Bretagne et Irlande normal - même si la pièce irlandaise survivra jusqu'en décembre 1986.
Les Dépendances de la Couronne pas trop difficile de s'y rendre ou à leur représentation londonienne... Mais pourquoi les îles Falkland ? Et pas Gibraltar bien plus proche ? Parce que le Rocher ne frappe ses propres pièces que depuis 1988 et n'a connu que les demi-pence britanniques.
Oublions les territoires d'outre-mer britanniques des Antilles dont l'histoire monétaire est dans la complexité du système métallique des Amériques, multiplié par le nombre des territoires et des choix possibles, à lire la page de la Wikipédia en anglais sur le dollar des Indes occidentales britanniques.
Face arrière - et elizabethaine - du souvenir. |
Les timbres sont identiques et paraissent être les derniers d'usage courant à cette valeur, aussi aisés à se procurer en quantité, sauf pour les îles Falkland.
Le Machin est celui de 1971 (le prédécimal de 1968 était orange-brun ou brun-orange, j'ai du mal avec les sous-nuances), il faut étudier le papier et sa phosphorescence pour préciser le tirage. Pour les Dépendances, de 1978 à 1981, dans des thèmes locaux : paysages à Man, anciennes monnaies à Guernsey et blasons familiaux à Jersey.
Pour l'Irlande, c'est l'émission des animaux stylisés de 1968-1969 qui a été choisi, mais pas la réémission pour la décimalisation 1971 en bleu et sans le « p » qui aurait été plus logique. Il se peut que le stock du pré-décimal ait été plus important chez les marchands, surtout que la série architecture de 1982 ne comprend plus cette valeur.
Le carton avec surface simili-cuir est épais et solide, la pochette en plastique visiblement efficace. eBay interdit de lire depuis la France plusieurs annonces britanniques de ce souvenir (?!) dont les pièces sont toujours décrites comme n'ayant pas circulé. Néanmoins, un exemplaire australien est proposé à un peu moins de treize dollars locaux, soit environ huit euros.
À savoir si des collectionneurs ou des marchands européens ont pensé à créer ce genre d'objets pour le passage des monnaies nationales à l'euro - ou se sont contentés de spéculer sur les souvenirs timbro-monétaires des postes et monnaies nationales ?
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