À gauche, la main droite de Christiane Taubira sur une photographie publiée par Les Dernières Nouvelles d'Alsace ; à droite, la main de la Marianne de la jeunesse signée d'Olivier Ciappa et David Kawena. |
En terme de lien direct avec la philatélie, Christiane Taubira fut évoquée par Olivier Ciappa - note : la part de paternité respective entre les deux auteurs est contestée par David Kawena - lors du dévoilement de la nouvelle série d'usage courant de France, la Marianne de la jeunesse.
L'allégorie fut plébiscitée par les classes de lycées participantes au choix et le président de la République François Hollande suivit ce choix malgré deux autres finalistes.
C'est lors de cette cérémonie du quatorze juillet 2013 qu'Olivier Ciappa livra aux journalistes toutes les femmes qui avaient inspiré le portrait. Les médias en mal d'été et les conservateurs retinrent le nom d'Inna Shevchenko, une des leaders du mouvement Femen, mais rapportèrent aussi les noms de Roselyne Bachelot, Marion Cotillard et... Christiane Taubira.
Certains, comme Ivan Valerio du Lab d'Europe 1, citèrent Ciappa : constatant qu'il n'arrivait pas à dessiner un visage évoquant Mmes Bachelot et Taubira, « J'ai alors remarqué qu'elles faisaient toutes deux un geste très gracieux de la main, lorsqu'elles s'exprimaient longuement, en monologue. J'ai gardé ce geste dans ma Marianne ».
Un jour, nous aurons la version de David Kawena. En attendant, l'actuelle Marianne permet de rappeler discrètement que la politique peut tenir dans des paroles pertinentes et réfléchies de plus de cent quarante caractères, dans des positions affirmées qu'on ne contre-dira pas dans un livre aux éditions Mea Culpa quatre ans après.
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