dimanche 31 janvier 2016

Semaine n°2016.04 sur SebPhilately et à Londres

Trois articles ont été repris sur le blog en anglais cette semaine, sauf celui de ce dimanche matin présenté ci-dessous. Un résumé court complété donc de détails francophiles des activités de la Royal Philatelic Society London.


Dimanche trente-et-un janvier 2016 : médiatisation d'un hors-série varié pour Timbres magazine
Une présentation au public anglophone du hors-série Géopolitique & histoires insolites, publié en décembre dernier par le mensuel français, accompagné de ma critique.


Dans les activités francophiles de la Royal Philatelic Society London
Bien des choses à noter et lire dans le premier numéro de 2016 du London Philatelist de la Royale.

Pour la conférence du jeudi trente-et-un mars, Guy Dutau ne pourra finalement pas présenter les courriers désinfectés. Deux conférences le remplacent : à quinze heures, une présentation des services digitaux de la Société rendus aux membres à travers le site web (catalogues), les archives numérisées de la revue et les scaners disponibles au 41 Devonshire Place.

À five o'clock, Chris Hitchen racontera la genèse de la poste royale à Paris depuis 1576 avant de se concentrer sur la Petite Poste de 1760, puis de revenir sur la centralisation des services postaux dans la capitale.

À Paris, Robert Marion, le représentant de la Société pour la France, évoque la réunion du samedi sept novembre pour lancer une coopération entre le Club philatélique franco-britannique et les membres de la Royale résidant en France.

Prochaine rencontre promise à Paris-Philex du dix-neuf au vingt-deux mai. Objectif : la centaine de participants de la onzième rencontre indienne à Bangalore, présentée dans le même numéro.


Correspondances France/Londres : faux et traduction
Alors que les experts français se posent enfin la question de la publicité la plus largement numérique de leur lutte contre les fraudes philatéliques diverses - le blog-fiches ressources de Jean-François Brun ayant rejoint le site-initiative de Christian Calves et Alain Jacquart, Richard Williams résume en une page et demi les deux faux connus du timbre indien d'une livre à l'effigie du Roi Edward VII (Louden et désormais un 'India' Forgery) ; la dernière demi-page lui permet d'appeler les lecteurs à mettre en commun l'ensemble des connaissances sur ces faux finalement peu connus.


Enfin, ceux qui cherchent un sujet d'histoire postale préphilatélique mêlant le maritime aux relations internationales avant et pendant les révolutions américaines et françaises, avec un potentiel de Floride espagnole et d'îles antillaises : a été traduit en français l'article de Steve Walske sur les courriers ayant forcé les blocus établis pendant les deux guerres entre le Royaume-Uni et les États-Unis, publié dans le numéro de janvier-février 2015 de The London Philatelist. Quelques lettres françaises à voir.


Le Français qui créa la devise de la Royale
Une dernière touche française est amenée par le musée de la Société à travers une carte de visite découverte dans une vente par John Lea.

Sur celle-ci est imprimée le nom originel de la société (sans le qualificatif Royal) et une devise latine : Utile Dulci, mêler l'utile à l'agréable. Son modèle fut présentée par le Français Henri A. de Joannis aux autres membres après son élection comme secrétaire honoraire en 1875.

Né dans les années 1840 et fait prisonnier par les Prussiens pendant la guerre de 70, il s'installe à Londres et assiste à sa première réunion à la Société philatélique de Londres dès décembre 1870.

Sa devise apparaît encore sur l'avers de la médaille Crawford, remise au livre philatélique le plus important et original de la période écoulée.

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