lundi 8 février 2016

Taxe allemande non récupérée en France

Reçue grâce à Postcrossing, cette carte postale de vœux allemande porte une marque indiquant une taxe pour un affranchissement insuffisant.
Un timbre Schloss Ludwiglust à quatre-vingt cents et double oblitération avec flamme de Brême.
Cette carte de Noël est demandée à Lara par le site d'échange de cartes postales le mercredi vingt-trois décembre 2015. Elle arrive dans la semaine du lundi dix-huit au samedi vingt-trois janvier 2016 - voyage en Angleterre, et déclarée reçue sur le site le lendemain dimanche.

Les outils statistiques de Postcrossing permettent de connaître la moyenne du voyage des cartes par pays - plus ou moins le temps de trouver, rédiger et poster effectivement celles-ci. Pour l'Allemagne, avec soixante-neuf cartes envoyées et soixante-huit reçues, la moyenne s'établit à sept jours dans les deux sens pendant ma participation depuis 2007.

Un mois est donc étonnant.

Le calculateur de port du site de Deutsche Post indique quatre-vingt-dix centimes d'euro pour un envoi vers la France. Contre quatre-vingt pour le timbre au château de Ludwigslust, du dix-huitième siècle et situé au sud-ouest du Mecklemburg, la moitié occidentale du Land de M.-Poméranie occidentale. D'où la taxe pour les dix cents manquants.

La page d'entrée du site indique également les tarifs de base, et sur la page des carnets de timbres du tarif international le rappel de l'augmentation de janvier 2016.

En observant très attentivement la double frappe du cachet dateur du Briefzentrum 28 de Brême, il est possible de distinguer les dates de chacune des frappes : ce qui est sûr, tous les deux ont été faites en janvier 2016 (-1 16). L'une d'entre elles, le cinq.

La carte m'étant parvenue sans demande pécuniaire de La Poste française : soit la Deutsche Post a renoncé d'elle-même à la taxe (le week-end prolongé du Nouvel An a été jugé la cause), soit La Poste m'en a fait cadeau - ou ne l'a pas remarquée (soit dix centimes et un forfait d'économiser)... Le tome des taxations du vingt-et-unième siècle en régime international de Guy Prugnon va être difficile à illustrer.

Enfin, la flamme représente la statue des Musiciens de Brême, inspirée du conte des frères Grimm avec le coq perché sur le chat perché sur le chien perché sur l'âne. Le site PhilaStempel.de fournit des exemples plus lisibles de cette flamme pour comprendre le dessin de gauche : il s'agit de la carte des zones postales numéros 27 et 28 dépendant du centre de Brême, mais commun au Land de Brême et les cercles voisins du Land de Basse-Saxe.

Merci à Lara pour la jolie carte et le retard qui a causé la marque de taxation. Merci à La Poste pour le non-paiement de cette taxe et d'avoir éviter le collage ou tamponnage d'un avis de taxation sur une si jolie carte :) À quand la réapparition des flammes sur les oblitérations en France métropolitaine ?

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