Qui a dit : « Marianne, elle a le sein nu parce qu'elle nourrit le peuple. Elle n'est pas voilée parce qu'elle est libre ! C'est ça la République ! » en plein débat sur la mode des dames à la plage ? Soit cent trente-quatre caractères, espaces comprises, l'idéal pour un tweet de soutien.
Olivier Ciappa, le quatorze juillet 2013, dans une grande inspiration républicaine aux journalistes qui l'interrogent sur son effigie aux épaules largement visibles et aux cheveux au vent... Avant de twitter quelque chose d'encore plus provocateur sur ses sources d'inspiration.
Réponse B : Inna Shevchenko justement, en pleine manifestation Femen sur le parvis de la mairie de Nice pour célébrer le culte de la femme libre, établi grâce à l'arrêté anti-burkini de Christian Estrosi... Avant que la police municipale ne se rende compte que la droite française est hypocritement conservatrice et que les mamelles à mater, c'est seulement sur les plages qu'ils doivent l'imposer.
Réponse C : Dominique de Villepin, premier pornographe de la République de 2005 à 2007, en pleine fièvre de l'écrivain, juste avant de continuer crûment ce que la postérité retint : « La France a envie qu'on la prenne. Ça la démange dans le bassin. » En effet, être seins nus est tout de même plus pratique pour l'homme dans cette situation.
Réponse D : désormais actuel premier pornographe de la République, Manuel Valls, lisant les fiches mal préparées par ses assistants qui feraient bien de lire en entier, l'esprit ouvert et critique allumé et une sincère envie de culture générale, Maurice Agulhon et comment la Troisième République s'enracina, puis Pierre Nora et les symboles et lieux de mémoire de notre République. Ou, réseaux sociaux aidant, les tweets d'une historienne Mathilde Larrere pour l'éducation d'un « crétin ».
Le projet élu de Thierry Lamouche sur la façade de l'Assemblée nationale en 2004... Tout ce merdier en une décennie. (photographie sous licence Creative Commons by-nc-nd). |
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