Mercredi matin, l'encre numérique avait à peine eu le temps de sécher sur l'article des coins et recoins que le lendemain matin, le numéro daté octobre 2016 de Gibbons Stamp Monthly dévoilait la philatélie contemporaine d'un pays d'Afrique francophone, peu explorée par la presse philatélique francophone.
Après le Bénin en novembre et décembre 2015 avec Nicholas Pertwee, Michael Round affronte en six pages [des sels pour ranimer les lecteurs évanouis de fatigue de la nouvelle petite formule de Timbres magazine, s'il vous plaît] la République centrafricaine : son histoire coloniale, ses timbres gravés de l'indépendance, ses oblitérés sur commande pour le marché des pochettes de débutants, ses dirigeants et empereur Bokassa, ses multiples imprimeurs.
Et surtout, comment les différents catalogues de timbres traitent les timbres de ce pays depuis les oblitérés des colonies jusqu'aux émissions illégales. L'éditeur Michel liste tout, Yvert surcote les neufs des colonies alors que les oblitérés sont difficiles à trouver.
Mais aussi, quelques preuves qu'avec persévérance le collectionneur et l'historien postal peut explorer ce pays indépendant par les oblitérés et les courriers : l'essentiel des illustrations proposées par Round sont dans cet état ! Dont deux flammes postales à la française des années 1970.
Évidemment, les aléas politiques et militaires depuis 2004, aggravés fin 2012, et le très faible développement humain limite une collection actuelle.
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