lundi 10 octobre 2016

Bijou numismatique au Pays de Galles

Le dimanche vingt-quatre juillet dernier, je passai ma première journée de promenade et de tourisme à Cardiff, la capitale du Pays de Galles. Sous un ciel fort britannique donc vivifiant, j'allais de mon Bed & Breakfast vers l'ancien port, le Millenium Centre, le siège du parlement régional et une ancienne petite église.

Dans celle-ci, une surprise m'attendait, en plus de ce que le guide m'avait indiqué.
Un farthing de 1939 plaqué argent et monté en pendentif, une fabrication de Coinwear.
 L'église norvégienne de Cardiff est posée toute seule au bord de la baie fermée, toute blanche. Elle servit de 1868 à 1974 aux marins des navires amenant du bois nordique pour les mines galloises et rapportant du charbon extrait de celles-ci.

Depuis 1987 et en deux étapes, le bâtiment est rénové et rouvre comme un petit lieu d'exposition artistique à l'étage (histoire du lieu et exposition de peintures), un café et la nef servant à des événements privés.

Ce dimanche-là, les artisans locaux étaient à l'honneur : jouets en bois, linges de maison et... bijoux réalisés à partir de pièces de monnaie.
L'église norvégienne de Cardiff sur le chemin entre l'ancien port urbanisé et les installations portuaires actuelles (photographie sous licence Creative Commons by-nc-sa 3.0 fr). Oui, le cliché date bien de fin juillet dans l'hémisphère Nord ; ça repose de la canicule méditerranéenne.
Depuis 1989, les deux entrepreneurs de Coinwear.co.uk montent en boucles d'oreilles ou collier des pièces de monnaie plaquées en or ou en argent.

Les exemples les plus marquants sont celles qui sont ciselées pour mettre en avant leur motif : Britannia, plantes symboliques et rouge-gorge sur les pence, kangourous du dollar australien, Liberty marchant ou aigle des dollars des États-Unis,...

Ils travaillent également à partir de vos propres pièces-fétiches.

L'autre côté de mon collier géorgien.
Admirateur du Roi George VI, j'ai été d'abord déçu puisque l'effigie royale attire moins les acheteurs, donc la scie du bijoutier. Heureusement, un quart de penny de 1939 était solitaire dans un coin, espérant un jumeau pour une paire ciselée de boucles d'oreille.

Hop en collier !

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