mercredi 21 juin 2017

Du nouveau pour les marques postales sur la presse française

Du côté de l'expédition des abonnements de presse, il y a du changement que j'ai remarqué samedi dix-sept juin 2017 avec l'arrivée du numéro 362 du bimensuel Canard PC.
Plus de « P » majuscule presque manuscrit ou en diagonale : un « P » chiffré bien droit, sans fioriture, et obligatoire pour toutes les publications expédiées d'ici le premier janvier 2018.
Et, en effet, le site de La Poste française dédié aux éditeurs signale ainsi, le vingt-et-un avril dernier, l'apparition d'un nouveau tarif « P2 » pour délivrance aux abonnés en deux jours.
Nouvelles (à gauche) et anciennes (à droite) marques pour la presse expédiée par voie postale (capture d'écran du site presse de La Poste).
Et, de là, une nouvelle grille de logotypes pour les éditeurs apparaît, organisée autour de quatre vitesse de délivrance : le jour même ou J+1 (P1), à deux jours, quatre jours ou sept jours. Le premier et les deux derniers remplacent les mentions « presse urgente » rouge, « presse » noire et « presse éco » verte.

La date de remise des publications étant imprimée sur les plis, il sera désormais clair pour un abonné si l'opérateur postal a tenu ses délais contractuels.

À ne pas confondre avec les marques Publissimo qui deviennent « Pmo »
Une marque Publissimo au tarif économique, montrée ici le treize janvier 2015. D'autres « P » sont visibles en septembre 2013 quand j'avais tenté de poster l'affranchissement du courrier reçu en quelques semaines.
Ce qui différencie les expéditeurs Presse et Publissimo est que les premiers disposent d'un numéro CPPAP - la Commission paritaire des publications et agences de presse. Les autres sont des expéditeurs de publications périodiques ayant un numéro ISSN, mais pas membre de la CPPAP.
L'évolution des marques Publissimo (capture d'écran du site presse de La Poste).
Là, pas d'offre à deux jours.

Les amateurs observeront les complets et complexes tableaux de tarifs, selon le poids, gramme par gramme, et le travail de tri pré-effectué par l'expéditeur.

Changement pas que cosmétique, puisque l'apparition d'un nouveau tarif intermédiaire pourrait aider certaines publications à tenir leur coût postal tout en garantissant l'arrivée du numéro aux lecteurs en temps et en jour.

Peut-être faut-il lire avec attention Le Monde diplomatique depuis fin avril pour savoir. Le mensuel avait bien trempé la plume dans l'encrier pour se plaindre des tarifs postaux presse en janvier 2015.

Post scriptum: non, je ne collectionne pas les emballages ou les feuilles d'adressage de mes abonnements imprimés... Mais je commence à regretter.

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