Servant d'illustration de couverture au livre de Van der Linden, le planisphère impérial britannique de 1886 présente les principales routes maritimes et terrestres d'alors (Boston Public Library via la base documentaire de Wikimedia). |
Les collectionneurs préphilatéliques, marcophiles et historiens postaux trouvent ainsi quelques dizaines de lettres illustrant les multiples routes internationales du dix-neuvième siècle, le long desquelles ces quatre bureaux jouent un rôle essentiel de transmission, mais aussi de vérification des ports dus et de leurs marques.
Agrandissement du planisphère précédent : de Londres à Suez via Trieste... mais pas tellement Aix-la-Chapelle. Un raccourci continental par le cartographe ? (Boston Public Library via la base documentaire de Wikimedia). |
Cela n'écarte pas une émulation entre elles - mais loin des fureurs de la guerre. Pour prendre un seul exemple de ces textes ou de ces preuves d'émulation, page vingt-neuf, comment le Lieutenant Thomas Fletcher Waghorn, qui avait déjà établi une route postale terrestre entre Alexandrie et Suez en 1835, bouscula en 1845 la ligne express entre Londres et Marseille, donc l'honneur français.
De Bombay en Inde le premier octobre, le courrier qu'il avait pris en charge parvint à Londres à l'aube du trente-et-un, battant le courrier passé par Marseille et la France arrivé le deux novembre... Son initiative : débarqué près de Trieste et foncé grâce aux voies ferrées à travers l'Autriche, les États allemands et la Belgique. Touchée, la voie française fut très rapide avec le courrier de Bombay de décembre.
Le livre paraît court au premier regard - soixante-douze pages, mais le mélange textes clairs/pièces précisément expliqué avec suffisamment de cartes et de documents d'archives pour se repérer, rend sa lecture passionnante.
James Van der Linden a obtenu une médaille vermeil à Finlandia 2017 pour son ouvrage.
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