Dans le numéro daté septembre 2017, le mensuel britannique Gibbons Stamp Monthly propose deux articles complets sur les falsifications philatéliques, en plus des remarques ponctuelles dans les articles spécialisés.
Dickon Pollard du marchand Murray Payne rappelle l'ancienneté des fraudes concernant les timbres du règne du Roi George VI et leur extension géographique à tout l'Empire. Un texte entre conseils de prudence (méfiance face au bas prix, fuite devant le vendeur refusant une expertise, vérification des marques postales de Madame Joseph,...) et anecdotes effarantes sur les pratiques d'une minorité de marchands et de vendeurs.
Plus près de notre époque, Edward Klempka présente quelques-uns des nombreux et multiples faux du type Machin avec ses actuels éléments de sécurité... et propose des raisons pour lesquelles ils finissent sur du courrier qui parvient aux destinataires : la dilution du système de vente des timbres-poste et les manquements de Royal Mail sur les oblitérations notamment.
Heureusement, pour les falsifications les plus ressemblantes, il semble rester une preuve ultime : Klempka n'a trouvé aucun timbre faux dont les barres phosphorescentes brillent encore après arrêt de l'exposition à une lumière ultra-violette.
Et le lendemain, lundi onze, avec la fin de la lecture...
Le numéro remonte même à un des pionniers de la philatélie scientifique ou analytique et de la description des faux : Michael Peach raconte l'histoire de la dynastie des Pemberton.
Le patriarche, Edward Loines Pemberton (1844-1878), s'illustra ainsi dès l'âge de dix-sept ans comme un philatéliste accompli et un marchand de timbres de Birmingham. En 1863, Thornton Lewes et lui rédigèrent des articles compilés dans l'ouvrage Forged Stamps: How to Detect Them, alors un des premiers sur ce thème.
Son rôle précurseur lui vaut d'être considéré comme un des « Pères de la philatélie » sur les piliers encadrant la première page du Roll of Distinguished Philatelists en 1921.
La lutte contre les faux, une vieille histoire.
Sur BBC One, le jeudi vingt-et-un septembre 2017 :
L'émission d'avertissement des consommateurs contre la contre-façon Fake Britain a diffusé un reportage (quatrième épisode de sa huitième saison) sur l'ampleur colossale de la vente de faux timbres d'usage courant au Royaume-Uni. Y est notamment interrogé Hugh Jefferies, le rédacteur en chef du catalogue Stanley Gibbons, qui effectue la démonstration de Edward Klempka avec une lampe à ultra-violet.
Petit problème, la qualité générale de réalisation rend cette démonstration difficile à effectuer par le consommateur chez un buraliste ou une épicerie, même s'il ne souhaite pas aider les délinquants que ce trafic enrichit.
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