samedi 16 décembre 2017

De la réalité des revendications mauriciennes et des nouveautés philatéliques

Même si le blog Commonwealth Stamps Opinion et son auteur sont loués pour leur complétude face aux déluges des nouvelles émissions de timbres du Royaume-Uni et des territoires anciennement ou actuellement membres du Commonwealth, il peut toujours y avoir un doute sur l'existence des émissions qui y sont citées ou que les marchands de nouveautés proposent ensuite.

L'appât du gain des agences philatéliques privées de sinistre réputation s'associant à l'impossibilité matérielle des opérateurs postaux de proposer leurs émissions en vente par correspondance à l'unité par leurs sites web - les abonnés recevront certes.

Tel est le cas de la poste de Maurice et des trois timbres sur les zones économiques exclusives de cet État, évoqué cette semaine : ma source la plus proche de la poste était qu'ils étaient proposés par un vendeur mauricien sur la plate-forme de vente eBay.
Deux des trois lettres concernées sur lettre recommandée.
À réception de la commande, c'est le feu d'artifice : l'enveloppe est bellement affranchie avec deux des trois timbres concernés, ainsi qu'avec deux timbres émis en 2016 (Nelumbo nucifera et sentiers forestiers) et deux autres de 2017 (centenaire du peintre Serge Constantin et deux cents cinquantenaire de la police mauricienne). Pas de Tromelin, tant pis.

À l'intérieur, la série neuve et le premier jour officiel souhaités.

Merci pour le service client philatéliste.
Le timbre des zones maritimes de la République de Maurice oblitéré le mercredi treize décembre 2017, deux jours après l'émission.
De là, une réflexion sur le coût qui serait nécessaire pour disposer de catalogues ou listes à jour des timbres contemporains réellement émis sur leurs territoires d'usage - s'il n'y a pas de bulletin des services philatéliques : envoi gracieux par les postes aux éditeurs, réseau de correspondants gentiment récompensés, veille salariée des sites web, blogs, boutiques de vendeurs professionnels et amateurs, magazines étrangers, journaux des associations philatéliques locales ou spécialisées, etc...

Titanesque ! Réussi ?

Je ne sais, mais je m'interroge toujours de la périodicité des éditions annuelles de catalogues simplifiés des timbres du monde des éditeurs britanniques et états-uniens ou du tome de l'année d'un éditeur français.

Peuvent-ils être exhaustifs quant il faut plusieurs mois à des collectionneurs passionnés, sur StampBoards, pour aboutir à une liste quasi-définitive des pays n'ayant pas émis de timbres en 2017... et découvrent qu'une poste de pays en développement, Trinité-et-Tobago en l'occurence, aurait surchargé de vieux stocks pour éviter le coût d'une émission.

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