lundi 16 juillet 2018

Régine Pappalardo, artiste de la philatélie montpelliéraine

Les membres de l'Association philatélique montpelliéraine et les collectionneurs des cartes-souvenirs de celle-ci connaissent les œuvres de Régine Papparlado ; et depuis que Montpellier doit accueillir le championnat de France en juin 2019, également tous ceux qui ont pris un prospectus d'annonce aux stands de Phila-France 2019 à Cholet en 2017 et Paris-Philex en 2018.
Le flyer Phila-France 2019 - dans sa version Paris-Philex 2018 - comprend deux travaux de Régine Papparlado : la représentation de la fontaine des Trois Grâces et le logotype en haut à droite (via l'Association philatélique montpelliéraine).
Les cartes locales illustrées montpelliéraines ont connu deux artistes : Guy Jeanjean des années 1960 à 1990, relayé par Madame Papparlado depuis.

Mais comment travaillent ces artistes ?
Une des pages de la collection de l'artiste : la carte locale Fête du timbre 2001, un semestre après l'inauguration de la première ligne de tramway de Montpellier (collection photographiée avec autorisation de Mme Pappalardo - timbre et oblitération de La Poste).
Lors de l'exposition libre de la Fête du timbre 2018 de Montpellier, Régine Pappalardo était présente pour dédicacer la carte locale et exposer les travaux préparatoires des cartes précédentes.

Et la documentation est étendue : par exemple, pour la carte de 2001, elle a adjoint une copie du fax du District de Montpellier l'autorisant à reproduire les hirondelles décorant les rames du tramway, une robe commandée aux designers Élisabeth Garouste et Mattia Moretti. Cela accompagne ses photographies de lieux de passage du tramway devant des monuments montpelliérains : fut choisie la chapelle de l'ancien hôpital Saint-Charles, place Albert-Ier [de Belgique].
Les deux tiers de la préparation de la carte locale de la Fête du timbre 2017 (collection photographiée avec autorisation de Mme Pappalardo - timbre et oblitération de La Poste).
On remarquera qu'à partir de 2014, l'art de Mme Pappalardo s'élève grandement et accompagnent mieux le sujet du timbre : le choix de thématique étendue au-delà de la philatélie et de l'histoire psotale, ou sans droits d'auteur coûteux (la bande dessinée) semble être le bon.

Ainsi, les différentes danses inspirent l'artiste : à partir de photographies à l'intérieur du théâtre et opéra Comédie de Montpellier, sur la place du même nom, elle imagine une scène de bal pour la valse en 2017.

Elle m'a raconté les questions de visiteurs voulant la source de son illustration de 2017, quelles peintures, photographies anciennes, alors que la scène virevolante est imaginaire : il n'y a pas eu de tels bals dans les salons du théâtre.

Cependant, André Saper, le responsable des souvenirs à l'APM, affirme que les stocks de ces cartes locales sur la danse s'épuisent bien plus vite que les décennies précédentes - une fois ôté la réduction des tirages depuis une petite décennie -, et que les ventes de la Fête automobile de mars dernier sont encore meilleures.

Fédération, ADPhile et Poste ont-ils trouvé des filons durables autant artistiques que grand public ?

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