La couverture du numéro septembre 2019 de Stamp Collector (à retrouver sur son site All About Stamps). |
Ensuite, les grands thèmes de l'idéologie nazie sont déclinés : le culte militariste (jour du Héros, Jeunesse hitlérienne), la fidélité au parti, et, enfin, les timbres célébrant le retour de territoires (Sarre, Autriche, Sudètes, Danzig).
À l'opposé chronologique, le souvenir des sacrifices de la guerre et de la victoire est l'objet d'un article thématique, sous la forme de pistes d'approfondissement : anniversaires, dirigeants et officiers, la chose militaire, honorer les morts au combat, ou préparer un nouvel avenir.
Chose militaire justement. Nick Colley de The Forces Postal History Society et Colin Tabeart proposent deux initiations au courrier militaire britannique. Les grands principes, toutes armes confondues pour le premier, la Marine royale spécifiquement pour le second. Cela permet d'expliquer le fonctionnement de la censure et des numéros postaux codés : le « code postal » - A.P.O. - pour envoyer à un soldat étant, par sécurité, différent du « bureau de poste du champ de bataille » - F.P.O.
Après un détour sur la carrière de Philippe Pétain (et le premier timbre à son effigie) par Chris West, le courrier des prisonniers de guerre est introduit par Dane Garrod à partir de la correspondance, scrupuleusement conservée, du couple Ron et Eileen Harris, dont la lune de miel à Guernesey de juin 1940, dura cinq années dont trois dans un camp d'internement dans le sud de l'Allemagne.
Depuis le télégramme annonçant le report de leur départ à cause de la panique dans le port de l'île anglo-normande jusqu'à l'article du Daily Herald du dix-neuf juin 1945, évoquant leur lune de miel.
Et ceci ne constitue qu'environ la moitié des articles proposées dans ce numéro de Stamp Collector, dont comment exposer en compétition une (trop courte, selon les règlements) collection aérienne de Brunei.
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