jeudi 11 juin 2020

Liberté B taxée à Jersey et débats de crayon

Une pièce française contemporaine pour changer.
Enveloppe premier jour du premier août 1987 taxée à l'arrivée à Jersey le dix.

En France, l'usage d'une lettre pour faire face aux augmentations de tarif débute le premier août 1986 avec une Liberté de Delacroix gravé par Pierre Gandon, de couleur verte. Cela permet de pouvoir imprimer les timbres d'usages les plus courants même sans connaître le nouveau tarif.

Ici, le B vert est oblitéré premier jour du premier août 1987, à destination de Jersey et d'une boîte postale.

Sauf qu'une fois en transit, l'enveloppe est frappée d'un T et à l'arrivée à Jersey la taxe à percevoir calculée à seize pence.

On appréciera les usages abandonnés depuis d'indiquer les calculs, de coller des timbres-taxe, etc.

Par contre, que faire de tout le crayon léger porté au centre et à droite ?

Ah ! Ces marchands qui écrivent le prix de vente sur les objets !!! Surtout quand ils baissent les prix à la volée quand les objets ne se vendent pas pendant des années...

Au centre, est inscrit l'explication de la taxe : « le B ne doit pas servir à l'étranger »...

Cependant, la couleur verte indique le service intérieur économique : deux francs au premier août 1987. Alors que le tarif pour le Royaume-Uni (et ses nombreuses dépendances aux statuts variés) est de deux francs vingt centimes.

Ce que la fraction inscrite par le postier français confirme : c'est la différence entre la valeur postale nécessaire d'avec la faciale du timbre qui a posé problème et pas un manque portant sur la totalité de l'affranchissement.

Ah ! Ces collectionneurs qui écrivent leur opinion sur les objets de leur future ancienne collection...

Ou alors c'est le postier qui a écrit ce motif, mais alors pourquoi ne pas appliquer strictement celui-ci ? Le fait que le timbre est déjà oblitéré premier jour avant d'arriver au centre de tri ?

Aucun commentaire: