dimanche 9 septembre 2007

Flammes de Lattes

Deuxième épisode de la thématique Lattes, commune de l'Hérault, située entre Montpellier et Palavas-les-Flots.

Jusqu'aux années 1990 et une réaction de parents d'élèves, certains établissements scolaires français demandaient aux parents d'affranchir quelques enveloppes pour les courriers de l'année (bulletins de notes, signalements, liste de fournitures, annonce de la rentrée, etc.). Il fut rappelé ensuite la gratuité de l'École publique et l'affranchissement dut être pris en charge par le budhet de l'établissement.

Cela permet à un jeune collégien philatéliste d'avoir des flammes de sa commune à disposition :


À ma connaissance, le bureau de Lattes-Centre (l'agglomération principale ; le quartier de Maurin dispose d'un guichet annexe avec tampon manuel « GA ») a utilisé deux flammes postales.

Dans les années 1980 jusqu'au début des années 1990, celle d'en-bas présente un paysage-résumé. Au premier plan : l'église Saint-Laurent du XIIe et une amphore grecque au-dessus de la mention « MUSEE ARCHEOLOGIQUE » dont l'instituteur montpelliérain et archéologue amateur Henri Prades est à l'origine. La tête de taureau signale des manifestations taurines - assez limitées par rapport à des communes voisines - essentiellement des courses camarguaises : des razeteurs y essaient d'attraper un attribut accroché sur la tête ou attaché entre les cornes d'un bovin peu coopératif. Le décor naturel est celui de l'étang du Méjean qui sépare la plaine de Lattes du cordon littoral.

Au début des années 1990 (ici le cachet date du 14 juin 1993), la flamme est changée et est utilisé le nouveau logotype de la commune : un L élancé vert et bleu. Et là, on navigue entre l'institutionnel et la promotion touristique de la première flamme, et la promotion immobilière puisque « Port Ariane » est alors un projet de nouveau quartier organisé autour d'une marina, en concurrence frontale avec le « Port Marianne » ; deux maires qui ne s'entendent pas, ça laisse des traces toponymiques.

Depuis quand la première était en fonction : je donne pour le moment ma langue au chat.

Jusqu'à quand la seconde a été utilisée, difficile à dire puisqu'au lycée, j'ai eu une période de philatélie allégée qui m'a permis de regarder ensuite les nouveautés de France avec l'œil critique de l'étudiant peu argenté. Dans un prochain article, il sera constaté que si la flamme a pu disparaître au bureau de poste, une autre marque postale l'a conservée active.

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