lundi 10 novembre 2008

À quoi sert le public au Salon d'automne de Paris ?

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Certes, à marcher plus aisément le reste de la semaine, après avoir vidé son porte-monnaie.

Non, je pensais aux deux prix remis au Salon d'automne pour lesquels le public est invité à admirer la profession décernait seule ses bienfaits.

Le Grand Prix de l'art philatélique français, d'outre-mer et du pays invité est décerné à plusieurs émissions philatéliques des douze mois précédents, lors d'un vote fin octobre, sans que l'on sache qui est présent, quel est le mode opératoire, etc. L'équilibre a été trouvé avec un prix du public lorsque Phil@poste a créé les Cérès de la philatélie déterminées selon le vote de ses clients par correspondance (dont je ne fais plus partie puisque, méchant, je refuse de commander quand mon point philatélie me suffit largement).

Restait aux visiteurs de Champerret l'exposition artistique réalisée par des auteurs de timbres sur un thème imposé : le prix Créaphil. Hélas, l'an dernier, un soupçon de bourrage d'urnes en faveur d'un concurrent a jeté l'oppobre sur cet odieux système démocratique et son urne non surveillée.

Solution : le prix René Cottet avec retour au vote oligarchique sans intervention du collectionneur philatéliste cracheur de monnaie...

C'est tellement moins cher et plus pratique que de poser l'urne sur le stand de la CNEP où une personne était toujours présente pour vendre 2 euros l'affiche du Salon et 5 euros la vignette pompeusement appelée bloc CNEP.

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Que faites-vous encore là ? Vous n'avez pas des timbres à acheter au lieu de regarder ces peintures qui ne sont pas à vendre. De toute façon, votre avis sur la beauté, peu importe. Il y a un jury de professionnels pour ça.

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