Comme promis par la bande-annonce archivistique de Chandanson dans Col.Fra d'octobre 2008, l'étude cite de nombreux documents d'archives pour confronter la réalité qu'ils évoquent avec les écrits philatélistes sur ces deux timbres locaux de la Réunion. Le tirage probable et le nombre de timbres vendus et utilisés sont au cœur de la problématique.
La couverture de l'ouvrage. |
Mais, le plus passionnant de ma lecture fut le répertoire des timbres et lettres connus et dont une photographie est disponible. Passionnant car les remarques sur certaines pièces dévoilent les « métamorphoses » de certains timbres. Ahurissant :
- découpe des marges encore... pour faire plus joli certainement ;
- la paire découpée... appât du gain quand tu nous tiens ;
- timbre détaché collé sur une lettre avec marque de plume concordante ou en redessinant les coups de crayon oblitérateur... la ligne rouge n'est-elle pas franchie ?
La démence des modes philatéliques (sur lettre ou détaché ?) atteint son paroxysme avec la neuvième remarque (page 62). Une lettre affranchie d'un trente centimes, collé dans le sens horizontal, est photographiée pour des ventes en 1927. En 1954, il est détaché. En 1980, il est revenu sur sa lettre... à la verticale !
Une intéressante lecture.
Complément du lundi vingt-quatre avril 2017 :
Depuis le dix-huit avril 2017, Benoît Chandanson propose une fiche de repérage des faux des premiers timbres de la Réunion sur le site d'expertise de Jean-François Brun.
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