mardi 15 septembre 2009

Gloire postale de l'Hérault : Eugène Vaillé

Oui, le titre fait slogan de clocher, mais après La Φrance comme j'aime, qui me jettera la première pierre ? :p

La Société des amis du musée de La Poste publie en ce septembre 2009 un hors-série de sa revue Relais consacré au premier conservateur du musée, Eugène Vaillé, un enfant des hauts-cantons de l'Hérault.
La couverture de l'ouvrage, disponible pour quinze euros, port compris.

Laurent Albaret a piloté le projet de biographie illustrée, aidé de la précision de Daniel Rzeznik et d'un beau texte de Sébastien Richez sur l'homme. Arrêtés de nominations, photographies et souvenirs philatéliques des premières expositions du musée postal, archives ouvertes par la famille, actions de Vaillé dans le monde philatélique parisien.

Page 10, on découvre aussi la vie des fonctionnaires postaux de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Sur l'arrêté nommant Vaillé surnuméraire des Postes et Télégraphes à Montpellier, il y a le timbre fiscal de dimension collé et oblitéré lorsqu'il a prété serment devant un greffier de justice. J'imagine que le futur fonctionnaire paye lui-même la taxe.

Ceux qui ont lu les récents articles bandes-annonces de Laurent Albaret dans L'Écho de la timbrologie plongeront dans les détails de la vie personnelle et professionnelle du personnage, avec références à l'appui.

S'ils se rendent au premier jour du timbre pour le cinquantenaire de Vaillé, le 19 septembre au musée de La Poste, le 19 et le 20 à Bédarieux et lors d'une exposition philatélique à Poitiers, colleront certainement un exemplaire dans l'un des espaces laissés blanc des premières pages. L'artiste, André Lavergne, sera disponible à la signature à Paris.


Les lieux héraultais de la vie d'Eugène Vaillé (Google Maps).

Quant à l'Hérault : né en 1875 à Bédarieux, chef-lieu de canton dans l'encaissée vallée de l'Orb, Eugène Vaillé effectue ses études à Lodève, où son père tient un négoce de laines. Après sa réussite au concours, il est nommé en 1894 au central télégraphique de Montpellier.

Les mutations l'expédieront en Normandie, puis à Lyon, avant de finir à Paris où - heureusement pour la philatélie française, un événement plus utile donc que la Charte de la Φlatélie - il parvient en 1920 à la bibliothèque du ministère des Postes...

Il finit sa vie dans sa maison de Riols, près de Saint-Pons-de-Thomières.

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