vendredi 23 décembre 2011

Monacophil goodies

Retour sur Monacophil 2011 avec le passeport philatélique, petit carnet vendu dix euros. À quoi donnait-il droit ?

D'abord à coller des timbres de trente-trois entreprises postales et à les faire oblitérer... Ça pousse à la consomm... à la curiosité et la découverte de pays aussi divers qu'absents, voire limite imaginaires. Présents : Monaco, France et quelques-unes de ces collectivités lointaines, Italie, Vatican, Saint-Marin, Luxembourg, mais aussi le Maroc. Sinon, la maison Théodore Champion vous fournissait tout le reste.

Y compris Rarotonga, l'île la plus peuplée des Îles Cook, État associé à la Nouvelle-Zélande. Pourquoi pas. Penrhyn (251 habitants) dans le même archipel...

Il y aura le temps de confronter le site du Cook Islands Stamp Bureau avec un catalogue Stanley Gibbons. Pour ceux que ces îles intéressent, il existe un Pacific Islands Study Circle.


Coller et tamponner permet de remporter des cadeaux. D'abord, dans sa pochette, le bloc de cinq euros émis spécialement pour Monacophil et illustré d'une photographie du mariage princier des premier et deux juillet 2011 (civil, puis religieux).

Si votre carnet est complet, vous avez le droit de remplir sa dernière page de vos coordonnées afin de participer à une tombola. Trois tirages dont voici les prix à chaque fois :
- une pièce de deux euros en argent de 2011 (de Monaco j'imagine),
- les timbres de Monaco 2011 et les flutes à champagne du mariage,
- le deuxième semestre de timbres 2011, une assiette et un marque-page du mariage (pas en papier visiblement).

Le musée et ses murs aux gravures de sécurité trône au-dessus du centre commercial des Terrasses de Fontvieille (licence CC BY-NC-ND 3.0).

Reste à justifier les cinq euros restants et une définition de la philatélie plus studieuse qu'accumulatrice (ou académico-française) : vous pouvez pénétrer dans le musée des Timbres et Monnaie (ou obtenir l'oblitération du musée dans la page Monaco du passeport).

Dans la grande salle, tous les timbres et monnaies de Monaco voisinent avec projets, dessins et gravures préparatoires, machine à imprimer ou à frapper.

Dans le coin du fond, l'entrée du coffre-fort sous surveillance d'un vigile et d'un détecteur de présence (tic tic). Dans une pénombre assez lumineuse : cent pièces rares prétées par les membres du Club de Monte-Carlo.

Tous les continents ou presque, plutôt classiques. Dans mon souvenir, l'enveloppe de Kirkcudbright, visible dans les images défilantes en haut à droite du site de la Collection philatélique royale. La seule enveloppe postée le premier jour d'utilisation du Penny Black, le 6 mai 1840, et affranchit de plus de deux de ces timbres : dix !

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