Humour british et miscellaneous pour fin de semaine du Commonwealth.
À quoi sert le timbre-poste ?
Que de réponses, souvent similaires dès les premiers changements de types du dix-neuvième siècle !
À remplir les coffres des administrations postales et gouvernementales est l'accusation récurrente des collectionneurs face à l'inflation des émissions dénoncée très tôt.
À rendre agréable et personnalisé le courrier envoyé, répondent ceux qui continuent à correspondre par écrit, plutôt qu'à tout faire passer par e-mail ou sms.
À faire ouvrir nos courriers publicitaires font écho les entreprises en quête d'illustrations imitant la dentelure, l'image, le goût du timbre, mais sans en assumer le coût.
En ouverture d'un article du dossier que le magazine Diplomatie consacré à l'Australie, nouvelle puissance asiatique ? dans son numéro 67 daté mars-avril 2014 (site-boutique de l'éditeur). |
Comme cet article du numéro 67 de Diplomatie afin d'illustrer un des problèmes géopolitiques intérieurs de l'Australie : son identité nationale. Le timbre est celui marquant l'Australia Day de 1982, le 26 janvier fête nationale, avec les profils et accoutrements traditionnels d'un Européen, d'un Aborigène et d'une femme qui peut être tout à la fois une Européenne, une Nord-Africaine ou une Moyen-Orientale, habillée d'un voile ou d'un châle pour voyager vers l'inconnu.
À montrer comment l'émetteur du timbre souhaite se représenter : le gouvernement australien tentant d'inclure tout ce que la population australienne comptait au dix-neuvième comme au vingtième siècle.
Publicité pour Kalaweit, association française de défense de l'habitat des singes gibbons en Indonésie, parue dans Terra Eco de janvier-février 2014. |
Le logotype de l'association Kalaweit montre un gibbon (prénommé Stanley ???) se déplaçant sur des branches en forme d'oblitération ondulée, dont le cachet rond est un sous-logotype portant le slogan « Nous essayons juste d'aider ».
Un don, un courrier en France permet de sanctuariser et préserver des espaces forestiers aux primates d'Indonésie.
Ce blog traitait un autre exemple aussi peu philatélique à ses débuts avec un logiciel de lecture vidéo.
Affranchissement de timbres accumulés de Murray Payne pour envoyer un exemplaire de son périodique Sixth Sense. |
Un peu daté ce bloc de Machin 2nd class issus de carnet (découpes horizontales) et d'avant les dentelures elliptiques, complétés d'une valeur - aujourd'hui - ridicule de trois pence des noces d'argent de la reine Elisabeth II et Philip d'Edinburgh de 1972. Mais oblitération au cachet, plutôt qu'à l'impression jet d'encre.
Mais pas merci aux postiers pour l'état de l'enveloppe et du fascicule plié en deux...
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Donc, hier, j'ai reçu le dernier exemplaire de l'année 2013 de Sixth Sense, envoyé contre abonnement par le marchand spécialisé dans le règne de George VI, Murray Payne, récemment acquis par Stanley Gibbons.
Les philatélistes ultra-spécialisés dans ces timbres seront aux anges avec ces douze pages de bon papier glacé épais, envoyés quatre fois par an sur la base d'abonnements par année civile depuis le premier numéro de mai 1995.
En décembre 2013, la première page résume l'actualité de l'entreprise. Les pages 2 et 3, Insight, plonge dans les détails des variétés d'un ou quelques domaines du Commonwealth et de l'Empire, continué en pages 3 et 4 par la publication des notes d'un connaisseur complétant toute connaissance des catalogues sur des dates d'utilisation, des nuances de couleur et des variétés.
Au centre, la liste des lots invendus de la dernière vente et leurs prix ; un article en dernière page résumant la vente en question. Pages 8 et 9 est le forum des lecteurs et clients envoyant découvertes et interrogations. Un dernier article spécialisé - une série sur les dates des tirages des timbres malais actuellement - fait face à une grille de mots croisés pour georgesixièmistes.
En bas de la dernière page, le calendrier des salons britanniques où Murray Payne sera présent en 2014.
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