samedi 1 mars 2014

Que choisir mécontente des paliers du prêt-à-poster lettre suivie

Dans son numéro de janvier 2014, page actualité numéro 7, le magazine Que choisir de l'Union fédérale des consommateurs (UFC) signale son mécontentement sur l'évolution des paliers de poids, et par là tarifaire, de la gamme d'enveloppe pré-affranchie de la gamme lettre suivie de La Poste.

Le Blog philatélie de Dominique Stéphan avait suivi la réintroduction de ce service de suivi du courrier, le 2 mars 2009, après l'échec de la version autocollante. L'expéditeur achetait et collait sur le pli la preuve de ce service permettant de savoir où se trouve la précieuse missive dans le circuit postal, mais sans que cela puisse servir de preuve légal comme le recommandé.

En 2009, c'étaient sept paliers de poids qui existaient, puis quatre dans la grille de 2013 selon l'UFC : le service ne comprenait plus les envois de plus de cinq cent grammes, certainement contraint à des offres de type colis (colissimo/coliposte) ou max. Déjà, le palier de cinquante grammes avait sauté pour fusionner une zone de vingt à cent grammes. Quand ? Vers quel tarif : le moins ou le plus cher ? Il faudra farfouiller les sites et blogs philatéliques, tel Les News du Phospho qui s'efforcent de suivre les changements de tarif en quête des timbres et produits préaffranchis comportant des barres phosphorescentes.

Pour les grilles 2013 et 2014, Que choisir constate un problème plus grave que le simple, mais déjà coûteux, raménagement des grilles. Selon la direction de La Poste, le palier cent grammes a été supprimé au premier janvier 2013, mais apparaissait toujours, selon l'UFC, dans la grille d'avril 2013... et de disparaître bel et bien dans l'actuelle de janvier 2014 (attention fichier pdf).

Par ses visites récentes dans les bureaux, il a constaté une pénurie des prêt-à-poster lettre suivie de vingt à cent grammes... L'accusation est sous-entendue : pour ces produits dont le consommateur dépend entièrement de la disponibilité, La Poste crée-t-elle des pénuries afin de provoquer l'achat de service plus coûteux.

Dans un pays qui estime qu'il est normal de brûler des tonnes de carburant pour faire passer devant plusieurs dizaines de millions de boîtes aux lettres, en ville comme en campagne, des facteurs six jours par semaine, majoritairement pour déposer des publicités non souhaitées, ne faudrait-il pas s'interroger sur ce que coûtent vraiment ces services afin de comprendre pourquoi La Poste est obligée à ce genre de pirouettes tarifaires pour entrer dans ses frais ?

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