Habituel pour les animations en ville, l'APM a pu placer une banderole à l'entrée de l'Esplanade Charles-de-Gaulle. À partir de là, entre la place de la Comédie vers la salle Pagézy, des flèches en carton fluorescent dirigent les curieux (licence Creative Commons by-nc-sa 3.0). |
J'y suis allé entre onze heures et demi et un peu avant treize heures, d'une grosse poignée de visiteurs au moment des discours donc au grand vide de la pause déjeûner. Néanmoins, l'inauguration eut droit à la présence du maire de Montpellier, généreux préteur de salle, et du sénateur de l'Hérault et maire de Castelnau-le-Lez dont la commune accueille une association philatélique dont la Bourse multicollections aura lieu le dimanche sept juin 2015.
Pendant discours et verre de l'amitié, je restai le nez dans les enveloppes britanniques du négociant Studio philatélique, descendu du sommet ombragé de l'Écusson, puis des classeurs de timbres à petits prix de ses voisins - principalement à la recherche de Royaume-Uni et Commonwealth au temps de George VI.
La partie négociant s'est achevée avec cinq euros donnés pour trois pièces andorranes, cinq, dix et vingt centimes d'usage encore brillantes. Il restait encore un autre spécialiste des choses classiques de France (timbres, enveloppes et cartes postales). Certes, ce n'est pas la foule, mais il y avait toujours un ou deux collectionneurs pour occuper chaque marchand.
Un représentant de l'Association philatélique du Paix d'Aix était présent avec deux publications : l'œuvre collective 4 Siècles d'histoire de la poste à Aix (vingt euros) et Lettres des internés du camp des Mille (trente euros) ; chacun dispose de son bon de commande sur le site de l'A.P.P.N.
Collections exposées :
Malgré une épiphanie récente, les collections ont eu du mal à accrocher mon attention, soit par leur thématique, soit par leur présentation aride. Deux exceptions.
Vous trouverez votre bonheur entre : une reprise des souvenirs montpelliérains des Journées/Fêtes du timbre à travers les années, des dinosaures, la vie quotidienne en Éthiopie.
Avec plus de philatélie, les preuves postales des actions des Croix-Rouges (première exception pour certains documents), les usages à l'étranger du cinq centimes au type Blanc, l'une des premières séries de timbres d'Éthiopie, la Sabine de Gandon, pré-philatélie dans les départements conquis pendant la Révolution et l'Empire, et quelques monographies communales héraultaises (Pézenas, Ganges), et j'en oublie.
Je fus tout de même accroché par les plis présentant l'histoire postale de Jérusalem depuis l'Empire ottoman jusqu'à la fin de la première guerre arabo-israélienne de 1948. En effet, comment les autorités en présence, ont-elles géré le changement géopolitique que fut le partage avorté du mandat britannique de Palestine ?
J'ai oublié de noter la bibliographie utilisée par Claude Pesche. Sûrement que les travaux de Raphaël Livnat ou de Ernst Fluri aident à retrouver les actes postaux des Britanniques, des groupes sionistes, de l'ambassadeur de France et de la Jordanie. Mais cela ne fait pas le rassemblement des pièces exposées ce week-end.
L'association :
Enfin - ou pour commencer selon comment vous aborder la visite à l'entrée, la table de l'Association philatélique montpelliéraine où sont proposés les anciens souvenirs locaux et fédéraux - sourires ravis du trésorier de la φφAP.
J'ai préféré le bulletin spécial, daté mai 2015 (cinq euros), de l'association comprenant un historique et plusieurs études philatéliques françaises, régionales, éthiopienne et de la surcharge « EA » de la fin de l'Algérie française.
En souhaitant à l'association et ses membres, un nombre de visiteurs suffisants cet après-midi ensoleillé et demain dimanche.
Pour finir, en plus du site de l'A.P.M. déjà inclus ci-dessus, voir aussi celui du Groupement philatélique Languedoc-Roussillon pour l'actualité des associations fédéralisées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire